Après la Chambre de commerce de Rivière-du-Loup la semaine dernière, c’était au tour de la Chambre de commerce du Témiscouata d’organiser un débat électoral. Si aucun parti n’a sorti de lapin de son chapeau cette fois-ci, les échanges sont également demeurés plutôt cordiaux entre les candidats.

Questionné au sujet de l’aide à apporter aux PME existantes, le péquiste Vincent Couture a quand même tiré une flèche vers le Projet Saint-Laurent de la Coalition avenir Québec. Vantant la tournée Priorité PME de son parti, M. Couture préfère réinvestir dans le Fonds de développement régional.

Pour Denis Tardif, le tourisme est la piste la plus intéressante au Témiscouata pour les PME. Le caquiste est d’avis que la région a tout ce qu’il faut pour développer une économie en circuit, notamment grâce au camping de Pohénégamook, au parc national du Lac-Témiscouata et le traversier Le Corégone.

La solidaire Goulimine Sylvie Cadôret indique que sont parti créerait une nouvelle institution financière pour aider les PME en région, jugeant que Desjardins les a laissées de côté, en plus de bonifier l’aide d’Investissement Québec.

Le candidat sortant Jean D’Amour a pour sa part vanté le programme du Fonds d’appui au rayonnement des régions, qui permet la rénovation du bâtiment industriel connu sous le nom de 1208, à Dégelis.

Accès internet et téléphonie cellulaire

Tous étaient également en faveur d’un meilleur accès à internet haute vitesse et d’une meilleure couverture cellulaire dans la région. Comment y arriver est cependant propre à chacun des partis.

Chez Québec Solidaire, la réponse passe par la création d’une société d’État, Réseau Québec, pour garantir un accès à internet plus rapide et plus fiable.

La CAQ s’engage à investir de 400 M$ pour la création d’un tel réseau.

Le Parti libéral promet de mieux desservir la région à l’intérieur d’un prochain mandat. Jean D’Amour a même parlé d’un projet concret évalué à 30 M$ et élaboré par la MRC de Témiscouata concernant le réseau de fibre optique.

Le Parti Québécois opterait plutôt pour la création d’un Conseil québécois du numérique, dont les réseaux et les revenus qu’ils généreront pourront être administrés localement.

Fermeture d’école à Saint-Marc-du-Lac-Long

Les quatre candidats ont également été appelés à se prononcer sur la fermeture de l’école primaire de Saint-Marc-du-Lac-Long. L’animateur de la soirée leur a alors demandé s’il était possible d’annuler cette décision. Personne ne s’est prononcé en ce sens.

Tous ont plutôt trouvé la situation déplorable. Pour Vincent Couture, la solution passe par des associations avec d’autres écoles et une concertation avec le milieu. Jean D’Amour a mentionné avoir rencontré le maire de la municipalité à ce sujet. Goulimine Sylvie Cadôret a émis l’idée d’implanter des CPE dans ces écoles pour maintenir leurs activités. Denis Tardif a indiqué qu’il travaillerait avec les milieux sociologique, culturel et économique pour trouver éviter ce genre de situation.