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Un brise-glace pour remplacer le NM Trans-St-Laurent ?

Publié le 12 septembre 2018 à 14:14, modifié le 13 septembre 2018 à 11:00

Par: CIMTCHAU

«Vous savez que la traverse Rivière-du-Loup-Saint-Siméon, ce navire a pratiquement atteint sa durée de vie. On a trouvé un navire à l’extérieur qui va être implanté à Rivière-du-Loup.» Cette déclaration du ministre délégué aux Affaires maritimes sortant, Jean D’Amour, lors du débat dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, hier, en a fait réagir plus d’un. Depuis huit ans, des acteurs de Rivière-du-Loup et de Charlevoix réclament le prolongement à l’année du service de traversier.

Le NM Trans-St-Laurent devra être remplacé prochainement. Tant qu’à le remplacer, plusieurs aimeraient que ce soit pour un navire qui puisse opérer à l’année longue, comme présentement, il n’y a pas de traverses pendant l’hiver.

Les recommandations d’une étude commandée par la Société des traversiers à ce sujet sont attendues. Selon Jean D’Amour, la STQ regarde les possibilités de se doter d’un brise-glace d’ici deux ans. Ce qui ouvrirait la porte au service 12 mois par année

«C’est un bateau de plus grande dimension. Il faut faire dans l’action. On s’appelle Rivière-du-Loup et Charlevoix. On a des liens économiques et sociaux ensemble, il faut les consolider. Et qui dit opérations hivernales, ce n’est pas inscrit dans une loi qu’on doit faire quatre traversées par jour. On peut adapter le service en fonction de nos besoins», explique le ministre délégué aux Affaires maritimes sortant, Jean D’Amour. 

Cette déclaration réjouit le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay. 

Chose certaine, il a été surpris par cette annonce. Sylvain Tremblay a hâte d’avoir davantage de détails car si le tout se confirme, beaucoup de travail reste à faire sur les deux rives, pour rendre le tout possible.

«Si on ouvre le service en hiver, ça veut dire qu’il y a toute la question des sports d’hiver, motoneige. Là aussi il faut aménager une piste pour être capable de les accueillir. Ça veut dire un travail au niveau régional, un support au niveau financier aussi justement pour aménager la motoneige jusque-là», mentionne-t-il. 

La Société des traversiers s’est faite avare de commentaires. « Ce processus d’analyse et de prise de décision est encore en cours pour la traverse Rivière-du-Loup–Saint-Siméon », s’est contenté de dire le porte-parole Alexandre Lavoie.

Qui paiera pour le navire? La STQ ou la compagnie Clarke qui opère la traverse Rivière-du-Loup Saint-Siméon ? Plusieurs questions demeurent en suspens.