Bien que les vols de carburant aient augmenté ces dernières années au Nouveau-Brunswick, les policiers ont décidé de ne plus répondre aux appels pour se concentrer sur des affaires plus importantes « répondre à un vol d’essence, il y’ a quelques heures de travail dessus à essayer de tenter d’identifier les gens et tout ça, mais dans ce temps-là ce sont des heures de travail que les policiers ne sont pas en train de patrouiller » explique Steve Robinson, chef de police de la Force policière d’Edmundston.

Et pour une question de sécurité publique « il  y a un risque pour les employés des stations-service qui peuvent parfois être tentées de prendre des plaques d’immatriculation ou tente d’intercepter le fautif » poursuit Steve Robinson.

Ce gérant d’une station-service d’Edmundston s’inquiète de voir les vols de carburant se multiplier davantage « c’est d’encourager, mettons les gens à faire encore plus de vol mettons sur le cote du gaz on s’entend que c’est cher pour tout le monde, mais nous autres aussi on doit survivre, un vol reste un vol » intervient Mario Lemieux, gérant d’une station-service.

Plus de 5000 plaintes pour vol de carburant ont été déposées entre 2020 et 2023 dans la province. Mais seulement 6 % ont vraiment abouti et mené à des poursuites « soit ils n’ont pas de plaques d’immatriculation on ne peut pas identifier par les photos ou dans une très grande majorité on s’aperçoit que ce sont vraiment des gens qui ont oublié de payer l’essence » déclare le chef de police.

Une décision qui fait réagit dans la population « je crois qu’il devrait répondre oui parce que c’est un vol », « si tu laisses faire,  tout le monde va en voler de l’essence » témoignent des citoyens.

C’est une infraction qui peut être évitée. « C’est un crime qui est présentable à 100 %, obliger les consommateurs à payer l’essence avant de faire le plein » selon Steve Robinson.« Ça ne leur donne rien de courir dans le chemin, si ils ne peuvent pas trouver, la meilleure affaire c’est de faire ce qu’ils font là, qu’ils verrouillent les pompes» estime une citoyenne. « Mais beaucoup de gens qui sont de la région qui ne savent pas comment ça fonctionne » révèle le gérant de station-service. « Les cartes de crédit allant à la pompe je hais ça » dit un citoyen.

Les policiers disent vouloir continuer de répondre aux appels si une menace à la sécurité est liée à ce genre d’incident.