Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Drogue au volant : un nouvel appareil testé par les policiers

Publié le 16 janvier 2024 à 16:05, modifié le 16 janvier 2024 à 16:05

Par: Mylene Thomas

La Force policière d’Edmundston a amorcé un projet-pilote pour contrer la drogue au volant. Elle expérimente présentement une nouvelle technique qui permet de détecter que des conducteurs ont consommé des stupéfiants.

Contrôle de routine ou presque : cet automobiliste va tester une nouvelle technologie de dépistage antidrogue. Cannabis ou cocaïne, cet appareil va en détecter la présence dans son organisme. « On a été approché par la compagnie en question si on était prêt à faire un projet pilote nous ici pour notre force policière pour voir comment l’appareil pourrait apporter un bénéfice un autre type de méthode d’enquête » raconte le chef de police de la Force Policière d’Edmundston, Steve Robinson.

Le conducteur prend l’échantillon salivaire, doit simplement le mettre dans sa bouche pendant plusieurs secondes. À la suite du test, l’échantillon va directement dans l’appareil. En moins de cinq minutes, les policiers peuvent voir un premier résultat, si des stupéfiants ont été consommés ou non.  L’objectif : gagner en efficacité. « On a formé tous nos policiers sur l’utilisation de l’appareil fait que dès qu’un policier intercepte un véhicule puis qu’ils ont un soupçon que le conducteur puisse être sous l’influence d’une drogue quelconque on va faire administre un test avec l’appareil »poursuit-il.

Il s’agit d’une nouveauté au Nouveau-Brunswick. Le projet-pilote est en fonction dans trois régions de la province pour assurer la sécurité de tous sur les routes. Si la détection est plus rapide, la prise de sang est toujours nécessaire pour confirmer les résultats. « Ce test-là ne remplace pas la prise de sang, c’est une étape là inférieure au niveau du soupçon si la personne obtient un résultat positif on va dire il faut procéder avec un autre type de vérification » explique Steve Robinson.

La Force policière d’Edmundston a jusqu’à six mois pour essayer cet appareil. « Pour l’instant on a effectué quelques tests avec l’appareil on est à évaluer si vraiment c’est un appareil qui va nous apporter une option qui est viable »

Les policiers sont déjà formés à d’autres techniques pour arrêter des conducteurs avec les facultés affaiblies. « Une série de tests en trois étapes, un test physique avec vérification des yeux puis des coordinations de mouvement »

Les conducteurs fautifs risquent au minimum une amende de 1000 dollars et de 2000 dollars s’il y a refus de fournir un test.