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Vivre son rêve à la télé : pas avant la résidence permanente

Publié le 27 janvier 2023 à 17:09, modifié le 7 février 2023 à 12:49

Par: Honorine Ngountchoup

Une femme de Campbellton originaire du Cameroun vit sa passion dans sa communauté depuis son arrivée il y a plus d’un an. Elle a voulu participer à des concours d’envergures à la télévision, mais son élan a été freiné pour soumettre sa candidature.

Joëlle, une étudiante en 2e année en secrétariat médical au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, a essayé de s’inscrire en mai 2022 aux auditions de Star Académie. Elle a alors réalisé que sa participation aux concours n’était pas possible en raison de son statut d’étudiante internationale.
« Quand je voyais les critères de sélection où on demandait que tu sois, soit résident canadien, soit citoyen canadien et c’est un blocage pour moi parce que je suis encore aux études, je n’ai pas encore la résidence. Tous les concours il faut être résident canadien pour y participer. C’est un freinage. Je n’ai pas le droit de participer à un concours qui me tient vraiment à cœur, c’est un peu blessant à la longue. » décrie Joëlle Dimi, étudiante au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.

Elle se contente pour l’instant de partager sa passion lors certains événements qui se déroulent dans sa communauté.
Mais la chanteuse trouve cette situation difficile.
« Je pense que c’est tellement injuste. Il faudrait qu’on nous donne aussi la possibilité même si nous sommes pas encore canadien puisque c’est notre rêve d’avoir une résidence permanente, que de laisser le temps passer, c’est mieux qu’on laisse nous exprimer. » demande Joëlle Dimi.

L’entreprise productions déferlante nous a dit au téléphone, qu’ils étaient en charge des castings tant pour star académie. Ils ont ajouté que la confirmation d’être résident permanent ou canadien était affichée sur la description de mise en candidature pour Star académie.

« Je leur dirais de laisser la chance à tout un chacun de s’exprimer. Que tu sois résident ou pas je pense que nous vivons dans le même pays même si on n’a pas le même statut et on a le droit d’avoir les mêmes privilèges et les mêmes chances de pouvoir exprimer notre talent. » exprime Joëlle Dimi.

Et en attendant ses papiers, Joëlle compte bien avoir sa chance prochainement.