Immigration : Une Association pour les nouveaux arrivants
Publié le 27 septembre 2024 à 17:27, modifié le 27 septembre 2024 à 17:27
Par: Francis Gallant
De plus en plus de nouveaux arrivants choisissent le Bas-Saint-Laurent comme milieu de vie. Une association interculturelle a été mise sur pied à Rivière-du-Loup, pour faciliter leur intégration.
« Tu vas apprendre de l’autre, mais l’autre aussi doit apprendre de toi », débute Papa Noël Sow, président de l’Association d’amitié et d’action interculturelle du Bas-Saint-Laurent.
C’est dans cet élan de partage et de solidarité que l’Association d’amitié et d’action interculturelle du Bas-Saint-Laurent a été créée. Avec plus de diversité culturelle, il devenait nécessaire d’aider les nouveaux arrivants à développer un sentiment d’appartenance envers la communauté.
« On souhaite leur faire connaitre davantage sur la culture québécoise, mais aussi qu’il puisse transmettre la leur… », ajoute Papa Noël Sow.
Les chiffres parlent. Selon le dernier recensement de 2021, on observe une hausse de 73% d’immigrants de tous statuts confondus. En plus de l’augmentation de 720% de résidents non permanents.
« On accueille plus de 23% des personnes qui choisissent notre région. On peut penser qu’il y a environ 2500-3000 personnes présentement sur le territoire. », selon Anaïs Giroux-Bertrand, directrice au développement social de la MRC de Rivière-du-Loup.
En plus de s’enraciner dans un nouvel environnement, ils doivent apprendre de nouvelles coutumes.
« De suivre les règles, de savoir comment ça fonctionne ici. Ça peut être aussi simple que de laisser du pourboire dans un restaurant…», souligne Mélanie Émond, vice-présidente de l’Association d’amitié et d’action interculturelle du Bas-Saint-Laurent.
Les barrières et les différences entre les communautés peuvent parfois devenir un frein pour les personnes issues de l’immigration.
« Ce n’est pas nécessairement parce qu’ils n’aiment pas le travail ou qu’ils n’aiment pas la ville, c’est juste qu’ils trouvent qu’il n’y a peut-être pas assez d’activités qui leur ressemblent », explique Mélanie Émond.
De leur côté, ils doivent laisser tomber les barrières…
« Il ne faut pas aussi que les immigrés qui viennent ici restent dans leurs coins pour ne pas aller voir l’autre », lance Papa Noël Sow.
L’association cherche un local comme lieu de rencontre et de formations. Elle souhaite ainsi collaborer avec d’autres organismes et gens de la région.
« De trouver un lieu commun, que la municipalité s’implique », souhaite Lorraine Ouellet, une citoyenne de Rivière-du-Loup.
« De faire des repas santé, je trouve ça important, c’est vraiment l’fun! », propose Nancy Nadeau, coordonnatrice de l’organisme, Les Diabétiques-Amis du KRTB.
« On a tous nos secteurs d’activités et si on peut se référer l’un et l’autre », souligne le président de l’organisme, Les Diabétiques-Amis du KRTB.
De simples conseils s’appliquent pour mieux communiquer.
« Un salut, un sourire, c’est universel s’il y a de quoi pour faire tomber les barrières et montrer de la gentillesse envers quelqu’un », selon Mélanie Émond, vice-présidente de l’Association d’amitié et d’action interculturelle du Bas-Saint-Laurent.
« On doit être riche de notre diversité », termine Anaïs Giroux Bertrand de la MRC de Rivière-du-Loup.