Depuis que Glencore a annoncé l’arrêt des activités à sa fonderie, l’inquiétude est palpable à Belledune.

« On a besoin d’industries ici. Il n’y a plus de boulot, tout le monde s’en va. Il n’y a plus rien ici », s’inquiète une résidente de Belledune.

Le maire Joe Noel entend cette détresse.

« C’est assurément une lueur d’espoir pour Belledune », lance le maire de Belledune, Joe Noel.

Et cette lueur d’espoir s’appelle Maritime Iron. La compagnie torontoise souhaite ériger une usine de transformation de fer aux abords de la centrale d’Énergie NB, près du port. Un projet évalué à 1,5 milliard de dollars.

« Il y a plusieurs raisons pour lesquelles ce projet est intéressant. Premièrement, c’est un bon projet, un projet propre », explique le maire.

Propre pour plusieurs raisons, selon le maire. D’abord, parce que ce fer, qui provient du Grand Nord du Québec, est habituellement transformé en Chine. Donc réduction du transport. Et deuxièmement, Énergie NB utiliserait les gaz émis par la future usine pour se débarrasser du charbon.

« Ça réduirait leur utilisation de charbon d’environ 60%. Ce qui ferait en sorte qu’ils atteindraient leur cible de réduction des gaz à effet de serre s’ils utilisent ce gaz », ajoute-t-il.

La deuxième argument qui charme Joe Noel dans ce projet, c’est évidemment la création d’emplois.

« Ça permettrait l’embauche d’au-dessus de 200 personnes une fois en marche et plus de 1000 personnes pendant la construction », soutient Joe Noel.

« Ce sont des emplois dont nous avons cruellement besoin. On a besoin de quelque chose pour remplacer la fonderie. Et ce projet le ferait parfaitement », croit-il.

L’usine de Maritime Iron en est à l’étape d’évaluation des impacts environnementaux. Le maire est confiant qu’il se concrétisera, et espère que la construction débutera d’ici au printemps prochain.