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Hébergements locatifs: un règlement mitigé à Saint-André-de-Kamouraska

Publié le 2 mai 2024 à 17:51, modifié le 2 mai 2024 à 17:56

Par: Jasmin Guillemette

Depuis maintenant un an et demi, la municipalité de Saint-André-de-Kamouraska a décidé de mettre un frein à la location touristique à court terme. La règlementation empêche l’ajout de nouveaux Airbnb. Selon le maire Gervais Darisse, elle évite que la municipalité devienne un village-dortoir. Quelques propriétaires de résidences touristiques ne voient pas que de bons côtés.

Tout le monde pouvait inscrire sa résidence sur un site de logement locatif avec un permis à Saint-André, mais depuis octobre 2022, ce n’est plus possible. Selon le maire, Gervais Darisse, une maison sur deux vendue dans la municipalité était convertie pour le tourisme.

« Ces personnes-là n’habitent pas nécessairement à Saint-André toute l’année le reste de l’année c’est-à-dire l’automne, l’hiver et le printemps c’est la population locale qui l’a fait vivre cette communauté-là.  C’est important de garder notre population, c’est important de garder les maisons qui sont là actuellement pour être capable de garder nos institutions », a expliqué le maire de Saint-André-de-Kamouraska, Gervais Darisse.

Les actuels propriétaires de résidence de tourisme conservent tout de même un droit acquis. Selon cet homme, qui possède l’auberge des Aboiteaux, cette règlementation amène assurément du positif, mais également du négatif.

« L’aspect positif de la chose, c’est que si on veut que des familles viennent s’installer à campagne, il ne faut pas que toutes les maisons se transforment par des gens de l’extérieur alors évidemment quelqu’un qui voudrait louer une partie de sa maison ou qui a déjà un loft séparé on n’est pas dans la même situation, c’est là que je suis un petit peu plus en désaccord », a déclaré le propriétaire de l’auberge des Aboiteaux, Paul Beaulne.

Des résidents sont bloqués dans leurs projets. Certains déplorent aussi un manque de communications dans ce dossier.

« Il faut s’asseoir avec le monde en tout cas je n’ai pas eu d’invitation à ça n’y a pas eu de rencontre de tous les gens propriétaires d’Airbnb pour dire qu’est-ce que chacun pense et d’autres évidemment des gens qui qui n’ont pas d’Airbnb, mais des séances publiques de l’information. Peu de gens connaissent les règlements aussi là-dessus », a indiqué M. Beaulne.

« On en a parlé de ce règlement, là on a averti tout le monde, on a averti tout le monde, c’est-à-dire la population générale », a affirmé M. Darisse.

Un propriétaire d’hébergement touristique qui n’a pas voulu s’adresser à la caméra nous a confié que ce règlement n’aidera assurément pas aux besoins de développement de la municipalité.