« Ces populations-là globalement, étaient de 10 000, et maintenant on est rendu à 430 000 ou quelque chose comme ça », dénonce le directeur de l’Associaiton des chasseurs de phoques Intra-Québec, Gil Thériault.

Les phoques mangent énormément de poissons. Au-delà de la surpêche, la présence du phoque est une des causes du déclin de plusieurs espèces de poissons, et ça menace l’écosystème.

« J’irais toute les cueillir autant qu’il y en a, (…) il mange des tonnes de poissons dans le fond de la mer. (…) Ça fait que comment tu veux qu’on réagisse ça? Il mange tout ici dans la petite baie s’il passe ici il ne reste rien. En bas à Miguasha, de là où je viens, tu peux en voir 80 d’un coup », critique le fils de pêcheur, Michel Labillois.

L’énorme population de phoques attire un prédateur bien particulier. On dénote une présence accrue des requins.

«Il y a plus de phoques, les eaux se sont réchauffer donc les requins quand ils viennent et voient la bouffe ici ils se disent : Wow c’est un beau frigidaire ici, ça fait qu’on va venir faire un tour plus régulièrement. Donc il y a tout un changement dans l’écosystème », note le directeur de l’association.

Pour régler le problème, l’association des chasseurs de phoques intra-Québec propose de réguler les populations par la chasse. Elle souhaite rétablir la chasse ouverte, purement et simplement.

« Si on avait le même phénomène qui se passerait avec des loups, dans n’importe quel parc en Gaspésie, ça fait longtemps qu’on aurait réglé le problème en se disant… on va faire de l’abattage sélectif et on va régler ça », soumet M. Thériault, qui est candidat aux Îles-de-la-Madelaine pour le PLQ.

L’association souligne également que les produits provenant du phoque sont très bon pour la santé et au goût, et qu’ils sont de très bons appâts pour la pêche.