Avec le temps, travailler est devenu une passion pour Anita Blais : son lieu de travail, une deuxième maison, et ses collègues, sa famille.

« Au début quand j’ai commencé on travaillait au crayon aujourd’hui ils ont des ordinateurs et toutes sortes de choses. Moi je n’ai pas travaillé là-dessus j’ai travaillé sur le terrain », déclare la travailleuse de 81 ans bientôt retraité Anita Blais.

Bien que pour plusieurs la retraite soit un choix facile, pour Anita c’est plutôt l’inverse. C’est un vrai défi.

« Ah.. je suis attachée ici au camping. C’est pour ça que je vous dis que ça me fait de la peine de m’en aller. Demain il va couler des larmes », mentionne Mme Blais.

Mme Blais a toujours le feu qui l’anime à l’intérieur et le courage de continuer. C’est plutôt ses courbatures qui la pousse à la retraite. Malgré tout, elle assure que ce n’est qu’un au revoir et qu’elle rendra visite à sa famille de cœur le plus souvent possible.

« Je vais venir dîner avec eux! Et je vais encore leurs donner des conseils », s’exclame-t-elle.

Ses collègues et les clients aussi trouvent que son départ laissera un vide puisqu’elle était devenue un symbole pour le camping.

Voici des messages de ses collègues et amis

« Eh bien on est triste de la voir partir, mais après avoir mis 49 ans avec nous au Géoprac et au camping ici, on est content qu’elle passe à la prochaine étape de sa vie. On est content pour elle on la supporte dans ses projets futures. »

« Elle va nous manquer, mais d’un autre côté, elle nous a fait beaucoup d’année, beaucoup de plaisir et ça a été une personne remarquable de travailler avec. »

« Je vais brailler, on n’aime pas quand les gens partent. »

« On n’est pas comme ses petits-enfants mais quasiment. »

La pénurie de main-d’œuvre a créé un nouveau phénomène, et de nos jours, il n’est pas rare de voir de nombreux retraités retourner au travail. Le nombre d’employés qui a plus de 65 ans a grimpé de 12% depuis 2019 à la grandeur du Québec. Par contre, très peu d’entre eux ont plus de 80 ans.