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Pénurie de main d’œuvre : les aînés à la rescousse des employeurs

Publié le 18 avril 2024 à 15:40, modifié le 18 avril 2024 à 15:40

Par: Mylene Thomas

La pénurie de main-d’œuvre touche pratiquement tous les secteurs. Au nord-ouest du Nouveau-Brunswick, pour essayer de pourvoir des postes vacants, les aînés sont appelés de plus en plus en renfort.

À plus de 60 ans, Suzanne Martin est retournée sur le marché du travail en profitant d’un programme de jumelage pour trouver un emploi.  « Je n’aurai jamais pensé que j’aurai fini par travailler ici à trois jours par semaine c’est idéal à mon âge. À 65 ans je peux me retirer, mais peut-être que je vais continuer, ce jumelage est fantastique » confie Suzanne Martin qui travaille pour une entreprise de pesticides à Grand-Sault.

Tout comme Réal Ouellette, ce retraité de 72 ans, qui travaille au Club de golf d’Edmundston. « Quand y a des golfeurs qui viennent nous voir et qui disent que l’entretien est très bien au golf ça fait que oui ça valorise. Tant que la santé va me permettre puis que l’employeur sera prêt à travailler avec moi je pense qu’on va rester là » expose le retraité.

Le but étant d’améliorer leur revenu de retraite ou de briser la solitude. « Je trouvais que le temps était long assis chez nous pas à faire grand-chose » poursuit Réal Ouellette. « Aujourd’hui je commence à recevoir des appels que bons là je n’ai plus le choix parce que l’économie, ça coûte trop cher j’ai besoin d’un revenu supplémentaire » indique Michel Lang, agent de jumelage à l’agence emploi retraite d’Edmundston.  « Ça fait du bien d’avoir une raison de te lever le matin, je me trouve encore trop jeune puis je suis encore capable de donner » témoigne Suzanne Martin.

Même si la fiscalité peut les pénaliser. « Le gouvernement jusqu’à un certain point n’encourage pas les personnes âgées les personnes qui sont retraitées à aller travailler » selon Réal Ouellette. « Des incitatifs par le gouvernement aussi peut être de moins pénaliser au niveau des impôts s’ils veulent que l’on continue de donner de notre temps » explique Suzanne Martin. « Ils veulent travailler, mais quand il n’y a pas davantage pour eux c’est un peu plus difficile » révèle Michel Lang.

Toutefois, leurs compétences rassurent les employeurs. « Tout le bagage qu’ils ont en arrière des expériences les acquis ça vient aider» estime l’agent de jumelage de l’organisme. « C’est un avantage pour tout employeur de faire l’embauche de quelqu’un qui est retiré de retraite on a beaucoup de connaissances » conclut la retraitée de Grand-Sault.

Jusqu’ici plus d’une centaine de retraités ont été jumelés avec l’agence emploi retraite.