L’épée de Damoclès semble être retirée au-dessus de la tête de l’homme, qui est au pays depuis 7 ans déjà et qui a fondé sa famille en sol pistolois.

« Ça fait du bien à la famille là. Ça fait quand même plusieurs mois qu’on vit dans l’anxiété dans l’attente », débute le citoyen de Trois-Pistoles, Simon Croz.

À minuit moins une, le ministère de l’Immigration a confirmé à Simon Croz qu’il pouvait rester au pays.

«  On est confiant pour ce qui s’en vient dans les prochaines semaines, les prochains jours », ajoute Simon Croz.

Simon et sa famille ont subi tout un stress dans l’attente de révision de son dossier, en plus d’être sans revenus depuis 6 mois.

« L’avis d’expulsion qui en fait me donnait 60 jours pour quitter le territoire, tout ça a été suspendu… » , explique Simon Croz.

Il reste encore quelques étapes avant de sabrer le champagne pour l’homme, qui envisage de quitter le milieu du cinéma.

« La résidence permanente c’est un petit peu le Graal ! À voir si les agents de l’immigration vont pouvoir traiter ça rapidement pour régulariser ma situation », souligne Simon Croz.

La mobilisation lancée il y a un mois aura porté fruit. Élus, collègues de travail et citoyens de Trois-Pistoles et du Bas-Saint-Laurent ont manifesté leur appui.

« Parfait! Il faut garder les gens qui ont un potentiel et qui apportent quelque chose à la communauté  », dit un citoyen.

« On était déjà pas mal triste donc ça réjouit la communauté », selon un autre citoyen.

« Je suis bien content pour lui, bravo puis avec sa famille », lance un résident de Trois-Pistoles.

« Il avait un bon travail ici par ici fait que c’est le fun qui va pouvoir continuer sa belle vie peut-être avec sa famille », fait valoir un citoyen.

« J’espère aussi que d’autres personnes puissent avoir de bonnes nouvelles comme ça autres que Simon Croz par rapport à leurs papiers », souhaite un dernier citoyen interrogé.

« On a été bien entouré avec le mouvement « Uni Pour Simon », ça nous aide aussi là et ça aussi ça me réconforte », constate Simon Croz.

Le député Maxime Blanchette-Joncas quant à lui souhaite que le Fédéral mette un terme à ce long processus administratif qu’il qualifie d’inhumain.

« Il ne peut pas travailler , donc il n’a pas de revenus, il n’y a pas d’assurances maladie.   Encore une fois j’interpelle ministre d’avoir la diligence et d’avoir de l’ouverture et de la collaboration dans ce dossier-là », termine le Député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

Pour qu’il puisse enfin dormir sur ses 2 oreilles et retrouver une vie normale, il lui reste à recevoir son permis de travail et sa citoyenneté canadienne.