Le Familiprix de Paquetville est la seule à participer au projet pilote de gestion de certaines maladies chroniques en pharmacie. Parmi celles-ci, le diabète, l’asthme, les maladies cardiovasculaires et la maladie pulmonaire obstructive chronique pourront être évaluées.

« C’est parce que ce sont des maladies qui sont communes et qui touchent une large partie de la population, avec lesquels on peut avoir un impact un peu plus élargi justement. Surtout envers les gens qui n’ont pas de médecin de famille, là ça nous donne une chance de prendre ces gens-là en charge », explique la pharmacienne propriétaire, Marie-Claude Cyr.

Le projet prévoit aussi offrir le dépistage et la prescription de médicaments contre le streptocoque du groupe A.

« On va avoir l’équipement nécessaire ici en pharmacie pour faire les tests. C’est un test qui peut se faire de façon rapide avec lequel on a des résultats quasi instantanés. Donc ce qu’on peut faire à ce moment-là c’est gérer l’ensemble de la condition ici en pharmacie », raconte Marie-Claude Cyr.

Avec ce projet pilote, le ministère de la Santé veut réévaluer le rôle du pharmacien en ce qui a trait à la prestation de soins de santé publiques dans l’ensemble de la province.

« Oui, je pense que d’élargir notre rôle, et de contribuer davantage à la bonne gestion du système au complet c’est positif et un atout pour tout le monde. On peut aider à désengorger pour qu’ailleurs on soit plus de temps pour les choses qui sont plus complexes ou qui ont besoin de tests plus approfondis », mentionne la pharmacienne propriétaire.

Les patients admissibles n’auront pas à payer pour prendre rendez-vous dans les six sites prévus au Nouveau-Brunswick. Les pharmacies participantes assumeront les coûts d’évaluation et de prescription pour la durée du projet pilote. Une façon pour les patients d’avoir un meilleur accès à des suivis médicaux.

« On côtoie nos patients de façon beaucoup plus régulière. Donc, si on peut établir ses liens de communication là davantage, et d’utiliser cette information-là ainsi que la relation qu’on a déjà avec nos patients c’est quelque chose qui est très valorisant pour nous comme pharmacien et qui peut être très bénéfique et très positif sur les résultats de santé de nos patients », ajoute Mme Cyr.

Une fois terminée dans un an, le ministère de la Santé évaluera le projet  au moyen d’une étude qui sera menée par le New Brunswick Institute for Research, Data, and Training.