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Streptocoque A : cinq morts au Nouveau-Brunswick en 2024

Publié le 5 février 2024 à 15:49, modifié le 5 février 2024 à 16:58

Par: Mylene Thomas

Le nombre de cas de streptocoque invasif de type A monte en flèche. C’est le cas notamment au Nouveau-Brunswick. Cinq personnes sont mortes de cette infection depuis le début de l’année.

Une trentaine de cas de streptocoque A ont été répertoriés depuis le début de l’année. Cinq personnes en sont décédées, soit 18 % de plus que l’année dernière. Mal de gorge, fièvre, éruption cutanée sont les principaux symptômes. Une infection courante qui se traite bien avec des antibiotiques.  « L’invasive là ça devient sérieux là on peut parler de pneumonie de méningite ou même de l’infection à bactérie mangeuse de chair. Si vous avez une plaie qui tarde à guérir même chose pour le mal de gorge qui est très sévère qui dure plus de 48 heures » explique François Ouellet, pharmacien à Edmundston.

« On multiplie pratiquement par deux ou trois là tout ce qui est en lien avec le streptocoque du groupe A le nombre de cas positif, les chiffres sont impressionnants » annonce Dr Gabriel Girouard, microbiologiste et infectiologue, Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont

Yves Laforge, originaire de Grand-Sault, a récemment été contaminé par la bactérie. « Le bout des doigts commençait à être violet, les lésions ne guérissaient pas y avait pas de coagulation qui se faisait. Des morceaux à tomber dans ce qui avait été mangé par la bactérie,  c’est après que j’ai réalisé la gravité de cette infection-là. »

Quatre jours plus tard, un mal de gorge intense est arrivé. « Je ne peux plus avaler normalement. Je n’avais jamais eu un mal de gorge comme ça » poursuit-il.

Au moindre doute, le test de dépistage est important. « Faire attention aux symptômes et réagir assez rapidement, ne pas penser oh dans deux jours ça va être correct » indique Yves Laforge.

« C’est un équilibre qu’il faut avoir entre rester aux aguets, mais d’un autre côté ne pas paniquer pour n’importe quels symptômes » déclare Dr Gabriel Girouard.

La prévention, comme se laver les mains, est aussi importante.« Le partage de verre d’eau de bouteilles par exemple pourrait être aussi une façon de se contaminer » ajoute l’infectiologue.

« On touche plein de choses dans une journée »

« Le port du masque, tousser ou éternuer dans son coude. Utilise le mouchoir plus qu’une fois » exprime le pharmacien, François Ouellet.

Avoir ses vaccins à jour pour d’autres infections virales diminue les chances de contracter le streptocoque.