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Nouveau-Brunswick : les pharmaciens veulent plus de responsabilités

Publié le 16 mars 2023 à 14:42, modifié le 16 mars 2023 à 14:42

Par: Mylene Thomas

Les pharmaciens du Nouveau-Brunswick peuvent désormais traiter 30 infections mineures sans que les patients aient besoin de consulter un médecin. Le problème : la plupart des actions qu’ils posent ne sont pas couvertes par le régime d’assurance maladie.

Les pharmaciens veulent en faire plus. Ils demandent d’alléger la tâche de travail des professionnels de santé et de faciliter le quotidien de leurs patients.  «Ça peut aider le système de santé en allégeant le fardeau qui est mis actuellement» dit François Ouellet, pharmacien.  «Si tu payes un médecin ou une infirmière praticienne, pour traiter quoi que soit pourquoi ne pas payer le pharmacien pour faire la même chose puis alléger le système» confirme l’Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick.

La contraception, le traitement pour le zona et le renouvellement d’une ordonnance sont seulement couverts par l’assurance-maladie. Mais avec un réseau médical fragilisé, le remboursement de davantage de consultations en pharmacie serait la solution.«Avec le manque de médecins aux alentours c’est quelque chose qu’on a sûrement besoin.» «Yen a beaucoup qui n’ont pas beaucoup de médecin de famille ce qui fait que ce serait pratique de pouvoir se rendre à la pharmacie puis consulter» expliquent des citoyens.

Certains problèmes de santé mineurs, comme l’acné, ne nécessitent pas d’aller à l’urgence.  «Ça aiderait même les médecins à se consacrer à des problèmes de santé plus complexes. Donc imaginez le bien que ça pourrait faire dans la province du Nouveau-Brunswick»  «Ils vont aller à l’urgence puis ça va coûter à la province beaucoup plus cher pour traiter c’est certain.»  «Comme pour des petites infections d’oreille de gorge de n’importe quoi puis ça sauverait du temps à l’urgence. L’urgence pourrait s’occuper des cas plus sévère»

Les pharmaciens dénoncent ce système à deux vitesses. Ils sont prêts à prendre plus de responsabilités, ils estiment qu’ils devraient répondre aux besoins de l’ensemble des citoyens.

«C’est un feu roulant, ça n’arrête pas, mais on est prêt à faire face à ce genre de défis là. Ça ne donne rien de réinventer la roue, souvent la solution est devant nos yeux il s’agit juste de vouloir la voir» affirme François Ouellet.

«On a démontré qu’aller voir le pharmacien c’était beaucoup plus efficace et que les traitements étaient bien reçus en temps et lieu.»

La couverture de l’assurance maladie est déjà établie à l’Ile-du-Prince-Édouard, ce qui a aidé plus de 11 000 patients en 2 mois.