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Réseau de santé Vitalité : offrir l’accès aux soins de santé primaires dans le Haut-Madawaska

Publié le 9 novembre 2023 à 16:24, modifié le 9 novembre 2023 à 16:24

Par: Mylene Thomas

Un comité communautaire sera mis sur pied dans le Haut-Madawaska, dès 2024, pour proposer un centre avec plusieurs professionnels de santé. Vitalité se dit en mode solution pour combler les besoins.

Le Réseau de Santé Vitalité évalue les options pour améliorer les soins de santé primaires dans le Haut-Madawaska.  « On travaille fort en collaboration avec la communauté pour voir comment on pourrait attirer les fournisseurs de soins primaires dans cette région » explique la directrice adjointe des soins primaires chez Vitalité, Stéphanie Roy « On fait tout ce qu’on peut pour essayer de faire de la grande séduction auprès de ces professionnels, mais on n’est pas les seuls » annonce Jean-Pierre Ouellet, le maire du Haut-Madawaska

«Ça fait déjà quatre ans et demi qu’on sait ce qu’on a besoin dans le Haut-Madawaska, ça fait que j’espère que cette fois-ci c’est la bonne et que ça va se matérialiser » déclare Éric Lee, pharmacien à Clair.

L’objectif : mettre en place une équipe interdisciplinaire avec un centre de triage. « C’est beaucoup plus attirant pour les nouveaux médecins de travailler en équipe interdisciplinaire » ajoute Stéphanie Roy  «C’est de donner le bon service à la bonne personne au bon moment » selon Jean-Pierre Ouellet.

En juillet dernier, les deux médecins de famille du Haut-Madawaska avaient fermé leur cabinet.  « Je n’ai plus de docteur ça fait quatre ans, il en faut un parce qu’on n’a plus de service nulle part »  « J’ai perdu moi aussi mon médecin. » « J’ai tout perdu moi, ça serait bon d’avoir un docteur, c’est la priorité numéro un » « On avait de bons docteurs ici, ils sont tous partis. On ne peut quand même pas les sortir du collège, ils ne sont pas prêts.  On dirait qu’ils ne veulent plus venir, personne » témoignent quelques citoyens.

La plupart s’adressent maintenant à leur pharmacien.  « On nous demande de prolonger les ordonnances trois mois, puis trois mois, trois moi encore, mais ça fait trois ans qu’on le fait pour certains patients, c’est rendu que c’est dangereux » poursuit Éric Lee

D’autres demandent de l’aide pour obtenir des soins de santé en ligne et par téléphone.  « On explique aux gens comment ça fonctionne en plus de notre travail, ça vient qu’on est débordé, on a de la misère à arriver.  On ne fournit pas nous autres » dit-il.

Pharmaciens et citoyens devront être patients. « C’est certain que ça va prendre un certain temps parce que le problème c’est le recrutement » exprime Jean-Pierre Ouellet.

Le maire affirme que des rencontres avec des professionnels de la santé sont en cours.