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Prévention des violences sexuelles: aide financière pour deux organismes du Bas-Saint-Laurent

Publié le 29 septembre 2023 à 15:55, modifié le 29 septembre 2023 à 15:55

Par: CIMTCHAU

Les Centre d’aide et de lutte contre les violences à caractère sexuel de l’Est du Bas-Saint-Laurent et du KRTB reçoivent 434 000$.

Les élus en ont fait l’annonce le 20 septembre dernier. Le montant vise à soutenir le déploiement d’un programme de sensibilisation aux violences à caractère sexuel dans les écoles secondaires. Au KRTB, ce sont 12 écoles qui recevront le programme. Ce dernier a pour objectif de mieux outiller les jeunes, leurs parents et le personnel scolaire et de réduire la tolérance face au phénomène. Six ateliers sont destinés aux élèves, une formation d’une journée sera offerte au personnel et les parents auront accès à des capsules vidéo.

Le CALACS du KRTB et les élus se réjouissent de ce financement.

« C’est une excellente nouvelle, car il est important d’être proactif, ainsi mettre des actions en place pour freiner ce genre de comportements inacceptables. C’est un pas de plus, afin de lutter contre les violences sexuelles et conjugales. », affirme Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup et Témiscouata (incluant Les Basques).

Étant donné les statistiques, il semble que l’aide ne soit pas superflue. La moitié des victimes de ces crimes sont mineures. De plus, le taux rapporté de ces actes au Bas-Saint-Laurent est légèrement plus élevé que la moyenne provinciale.

Au-delà des efforts de sensibilisation contre les violences à caractère sexuel, les travailleuses des CALACS ont aussi besoin de soutien dans d’autres domaines comme l’aide direct et la réduction des listes d’attente.

« Nous on travaille au niveau de trois volets. Donc premièrement on travaille au niveau de l’intervention directe auprès des femmes et adolescentes qui ont un vécu en agression sexuelle, ensuite effectivement on fait de la sensibilisation dans la population générale et dans les écoles secondaires. L’an dernier on a sensibilisé 2000 jeunes. Puis enfin on a notre volet de lutte qui prend souvent la forme de campagnes de sensibilisation dans différents médias, on organise des conférences sur différents thèmes. », explique Christine Fiocco, intervenante au CALACS du KRTB.

Le territoire couvert par les quatre travailleuses du CALACS du KRTB est vaste et les besoins sont grands. L’équipe exprime donc le souhait que ce genre de financement par projet devienne récurent, afin d’assurer une pérennité aux services offerts.