Le printemps a pris un peu d’avance cette année. Avec l’absence de végétation au sol, les risques d’incendie sont réels. Les feux de forêt pourraient se produire plus rapidement. Les citoyens doivent redoubler de vigilance. « La neige est fondue de bonne heure il n’y a pas beaucoup d’eau, alors la sécheresse est possible et le risque est beaucoup plus élève cette année que les autres années » révèle Jacques Doiron, chef de la sécurité incendie d’Edmundston.  « Les forêts sont quasiment déjà à sec ça nous amène que ça risque pour les feux de forêt » explique Maurice Boutot, directeur des sécurités incendies dans le Haut-Madawaska. « C’est le temps de l’année où les dangers sont plus élevés surtout les feux à herbes puis les petits combustibles, il n’y a pas d’humidité » indique Roger Collet, agent de prévention des incendies de forêt.

Quelques mesures préventives sont importantes avant d’allumer un feu. « Suivre aussi les normes provinciales lorsqu’il y a des interdictions de feux puis faire vraiment attention lorsqu’ils sont en forêt » ajoute Jacques Doiron. « Vérifier les vents, vérifier après avoir fini d’être sûr que c’est bien éteint. Quelle sorte de bois qu’ils devraient garder autour du chalet qui est moins à risque de feu pour se propager d’avoir des réserves d’eau proches si possible » poursuit Maurice Boutot.

80 % des feux de forêt sont dû à une erreur humaine. « N’importe quoi peut causer ça et on n’a pas besoin de ça. Même un mégot de cigarette peut être dangereux une promenade en VTT aussi peut causer un feu de forêt » prévient le directeur des services incendies du Haut-Madawaska. « Des personnes, des humains qui causent le feu ça peut être un morceau d’équipement » dit Roger Collet.

Si un feu de forêt devait se déclencher, il serait très compliqué de le maîtriser. « On ne peut pas se rendre où le feu a commencé puis automatiquement quand il y a un feu de forêt le vent se lève et travail contre nous autres » expose Maurice Boutot. « On avise les ressources naturelles et on combat le feu conjointement pour faire certain que ça ne s’amplifie pas » conclut Jacques Doiron.

Au total, 857 hectares de forêt ont été incendiés l’année dernière dans la province, c’est deux fois plus que la moyenne des dix dernières années.

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