« Juste avant mon fils, l’enfant, avait essayé de brûler un enfant au niveau de la tête. Par la suite, (l’enfant) en question avait un carton, de la colle chaude, et l’a appliqué sur la main de mon fils », déplore Valérie Guay, la mère de la victime.

Madame Guay affirme que l’école aurait d’abord minimisé l’incident, malgré des lésions corporelles évidentes.

« Mercredi matin, j’ai eu la chance de reparler avec la direction adjointe, me disant justement mon fils, avoir eu un coup de poing au niveau du visage, les conséquences au niveau de l’agresseur auraient été plus grave que seulement une brûlure ».

La direction aurait même demandé à l’élève de pardonner à son agresseur. Selon la dame, aucune aide n’aurait d’ailleurs été offerte aux deux enfants, faute de ressources.

« Mon fils, personne au niveau de l’école ne se demande comment, lui, il va.  Il n’y a pas de travailleuse sociale ou de psychologue. Mon fils ressent de la colère, il doit avoir des pansements deux fois par jour, il a de la douleur ».

Elle a donc décidé de prendre les choses en mains et de retirer son enfant de l’école, craignant pour sa sécurité.

«Moi, je n’arrête pas de dire à mon fils : si tu as une problématique va voir les adultes, mais au bout de la ligne, je trouve que les adultes au niveau de l’école n’agissent pas ».

CIMT Nouvelles a déposé une demande d’entrevue auprès de l’école Sir Rodolphe-Forget. La direction a choisi de ne pas émettre de commentaires, compte tenu de l’âge des enfants. Elle indique toutefois avoir pris la situation très au sérieux.

Le Centre de services scolaire de Charlevoix réagit

Le Centre de services scolaire (CSSDC) a envoyé un communiqué, suite à nos demandes d’entrevue. Elle indique qu’elle « tient à (partager) qu’elle prend très au sérieux tous les évènements pouvant porter atteinte aux élèves ou à son personnel. La direction du CSSDC prend également tous les moyens nécessaires pour prévenir ou pour régler ces situations dans le respect des droits de chacun. Toutefois, la direction ne commente pas publiquement les dossiers particuliers pour des raisons de confidentialité ».