Dans la région, cette mesure est déjà en vigueur dans presque tous les établissements depuis la rentrée. C’est entre autres le cas à l’école secondaire de Rivière-du-Loup.

« On a redonné un peu d’importance à l’enseignement. Dans toutes les écoles, il faut que ça soit comme ça et le cellulaire était clairement une distraction », considère le directeur de cette école, Benjamin Paradis.

Il n’a d’ailleurs pas eu de difficultés à imposer cette règle. « C’est respecter à un point tel qu’on n’en parle pratiquement jamais. »

Directeurs, enseignants ou même étudiants ont remarqué les effets positifs qui découlent de cette nouvelle mesure. « Les élèves, dans les petits moments libres, ils se parlent maintenant. Au lieu d’être la tête penchée sur leur propre cellulaire », explique M. Paradis.

« Ça sonne des fois, mais ils se le font confisquer où il y a un arrangement avec le prof », a raconté une élève lors de sa pause de dîner. « Ça nous permet de plus nous concentrer, on est moins sur notre écran », a ajouté une autre.

La mesure est en vigueur dès maintenant dans toutes les écoles publiques de la province. Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville en avait fait l’annonce en octobre dernier.

Au collège Notre-Dame à Rivière-du-Loup, un établissement privé, cela fait plusieurs années qu’une interdiction similaire est en place. Les élèves n’ont pas le droit d’utiliser leur cellulaire dans l’école.

« Ça ne me dérange pas. C’est une règle que tout le monde doit suivre », témoigne une étudiante du collège. « C’est correct parce que c’est très important les études », ajoute son collège de classe.

Québec est la deuxième province à bannir les téléphones cellulaires en classe, les élèves de l’Ontario doivent se conformer à cette règle depuis 2019.