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Sextorsion : sensibiliser et protéger les jeunes

Publié le 10 avril 2024 à 15:57, modifié le 10 avril 2024 à 16:47

Par: Mylene Thomas

Les signalements de cas de sextorsion se multiplient au Nouveau-Brunswick. Les corps policiers de la province lancent un appel à la vigilance pour sensibiliser les parents et les enfants.

La sextorsion est un phénomène qui prend de l’ampleur au Nouveau-Brunswick, surtout chez les jeunes. Le cyberprédateur rentre en contact avec sa victime sur les réseaux sociaux. En lui écrivant, il va l’inciter à lui envoyer une photo intime pour ensuite menacer de la publier.« Il ne faut jamais embarquer dans la situation puis commencer à donner de l’argent en espérant que la personne va détruire la photo ou ne la publiera pas comme elle menace de la faire. Parce que ce qu’on voit, c’est qu’une fois que les gens donnent de l’argent, ça ne s’arrête pas là,  ils reviennent à la charge» déclare Steve Robinson, chef de police de la Force policière d’Edmundston. « Dire aux gens que c’est quelque chose qui se passe dans notre coin et de faire attention à ce type de chantage » explique Hans Ouellette, caporal à la GRC du Nouveau-Brunswick.

La GRC lance une nouvelle affiche dans les écoles pour partager les ressources disponibles et aider les jeunes à reconnaître la sextorsion. Au Nord-Ouest, la sensibilisation a déjà commencé avec le projet XOX. « Leur expliquer que les cellulaires, les appareils électroniques, les réseaux sociaux peuvent être un très bel outil de travail, sauf que si tu n’as pas les directives pour le faire fonctionner, ça peut devenir fatal » expose Tonya Roussel, policière communautaire à Edmundston.

Si un jeune ou même un adulte est victime, la première chose à faire est d’en parler. « Contactez la force policière locale le plus tôt possible. Les parents peuvent en discuter avec les enfants qu’on n’ait pas de photos compromettantes de nous puis surtout ne pas les partager» assure Steve Robinson. « Ne pas supprimer votre compte juste le désactiver et peut être aussi sauvegarder une copie des images et de messages et du profil de la personne » conseille Hans Ouellette.

En janvier uniquement, plus d’une quarantaine de cas de sextorsion ont été signalés dans la province. « Avec l’utilisation des réseaux sociaux et l’intelligence artificielle, les fraudeurs sont de plus en plus présents puis utilisent Internet comme moyen d’arriver à leurs fins » témoigne le chef de police d’Edmundston.

Pour en savoir plus sur les façons de se protéger et de protéger les enfants en ligne, consultez les sites suivants : Cyberaide.ca, Parentscyberavertis.ca, AidezMoiSVP.ca, Tefaispassextorquer.ca