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Nouveau-Brunswick, la santé mentale chez les jeunes se détériore

Publié le 10 novembre 2023 à 15:59, modifié le 10 novembre 2023 à 15:59

Par: Mylene Thomas

La santé mentale des jeunes se détériore depuis près de 10 ans au Nouveau-Brunswick. C’est le constat plutôt alarmant d’une étude réalisée par le Conseil de la santé de la province.

Thomas Jalbert, 17 ans, a traversé des périodes difficiles, et sa santé mentale a été très affectée. « J’ai eu beaucoup d’obstacles à surmonter, changement de famille en venant à des abus mental.  Je n’étais pas mal intimidé quand j’étais à la petite école.  J’ai fait une tentative de suicide, je me suis dit il ne faut pas que tu fasses ça ça vaut pas la peine d’arrêter ta vie juste de même juste parce qu’une fille m’a brisé le cœur là »

Il a réussi à s’en sortir et il a mis sur pied un organisme pour justement aider les jeunes «  je voulais aider les autres avec mon difficile puis rendre ça plus facile » dit-il.

«N’importe qui peut nous envoyer un message disant comme j’ai besoin d’aide et qu’on peut les aider nos sessions sont interactifs » indique Audrey Michaud, la co-fondatrice de Brigade Organisation.

Les besoins sont bien réels. Plus de 50 mille jeunes ont été sondés dans la province. 56% des élèves de la 4e à la 12e année éprouvent des symptômes d’anxiété ou de dépression, soit 16 % de plus qu’en 2016. Le manque de sommeil, l’utilisation des médias sociaux et l’inactivité physique sont pointés du doigt par le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick.  « C’est une réalité qui s’est accrue à notre insu un peu comme je le dis c’est la somme de différents comportements et je crois que c’est préoccupant » explique le directeur du Conseil de la Santé, Stéphane Robichaud.

Pour Thomas et Audrey, les ressources manquent et on n’en parle pas suffisamment. « Des élèves de différentes écoles qui me contactent et qui me disent oh vous devriez venir ici on a besoin de ça ils n’ont pas de ressources » témoigne Thomas Jalbert.

« Juste en allant à l’école tu peux voir qu’il y a du monde qui ont besoin juste à l’université aussi, les examens arrivent ton anxiété empire c’est un cercle vicieux » «Le monde n’ait pas peur de parler faut pas oublier que c’est par des jeunes pour des jeunes on est vraiment là pour aider » selon Audrey Michaud.

L’étude démontre aussi que la capacité des jeunes à s’adapter aux difficultés, soit leur résilience, a diminué.