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Loi sur l’encadrement du travail des enfants : une mesure qui pénalise des commerces

Publié le 29 juin 2023 à 17:18, modifié le 29 juin 2023 à 17:18

Par: CIMTCHAU

C’est ce samedi que la nouvelle loi sur l’encadrement du travail des enfants entrera en vigueur. À partir du premier juillet, les enfants de moins de 14 ans ne pourront travailler que dans certains types d’emplois. Une mesure qui pénalise plusieurs commerces de la région.

À la Cantine Chez Mag à La Pocatière, cinq employés devront quitter d’ici la mi-juillet. Les propriétaires auraient préféré que la loi n’entre en vigueur qu’à partir du mois de septembre, tel que prévu au départ.

« De voir ça couper d’un bout, c’est sûr que ce n’est pas vraiment l’idéal. On aurait pu s’attendre en Septembre pour la décision, mais on fait avec les décisions du gouvernement », affirme Steve St-Pierre, copropriétaire de La Fine Cantine Chez Mag.

Pénalité pour tous

Il ne s’agit pas que d’une simple perte de main-d’œuvre pour monsieur St-Pierre : « Sans compter que notre personnel de l’année passée était très attaché à notre cantine. C’est un peu comme une famille en fait. »

Le propriétaire de la Cantine Chez Mag reste favorable à l’encadrement des adolescents au travail. Il comprend que la nouvelle loi a été mise en place pour le bien des jeunes.

« [Quand on les encadre comme il faut], on arrive quand même à faire des choses vraiment incroyables. Pis les enfants là-dedans, ils se surpassent. »

Il se dit également compréhensif du fait que se n’est pas toutes les entreprises qui encadrent les jeunes travailleurs comme il se doit : « Cette loi-là, si elle a été adoptée, c’est que y’a des employeurs à quelque part qui ont abusé. C’est plate à dire, mais on écope de tout ça.»

Un coup de pouce

Le Snack Bar d’Amours vie une situation similaire. Sept employés de moins de 14 ans devront quitter au courant des prochaines semaines.

Selon les propriétaires, l’intérêt des jeunes devrait être pris en considération : « Les jeunes de 13 ans sont allumés, sont intelligents, ils veulent travailler, on ne va pas les chercher de force, c’est eux qui viennent donner leur nom », explique Mylene Malenfant, copropriétaire du Snack Bar D’Amours.

Madame Malenfant a elle aussi été déçue d’apprendre que la loi serait effective dès le début juillet : « On s’attendait tout le monde à ce que ça entre en vigueur le 1er septembre. Ça l’aurait été beaucoup plus facile pour passer la période touristique. »

Le restaurant aura recours à l’aide de travailleurs étrangers pour pallier au départ des adolescents.

« On a vraiment un bon coup de pouce, faque ça, ça l’aide aussi même si on perd les jeunes, d’avoir la main-d’œuvre étrangère. »

Les jeunes pourront travailler à nouveau dans les deux commerces, une fois qu’ils auront atteint l’âge de 14 ans.