Mon topo Saint-Irénée trouve urgent de réparer la route 362
Publié le 18 février 2019 à 15:55, modifié le 18 février 2019 à 15:55
Par: CIMTCHAU
Certaines routes de nos régions sont plus endommagées que d’autres. Dans Charlevoix, c’est le cas de la route 362, au cœur du village de St-Irénée. La municipalité souhaite que le ministère des Transports y répare un tronçon. Le problème, c’est que la demande date… de 1997.
Depuis 22 ans, Saint-Irénée tente de convaincre le ministère des Transports que le tronçon d’un kilomètre de la route 362 qui traverse le village est problématique. Cette côte qui mène au fleuve est réputée comme étant très sinueuse et étroite.
«La question ce n’est pas de corriger. Je ne pense pas qu’on puisse la refaire autrement. On ne peut pas la déplacer. Mais on peut peut-être la moderniser. Et les trottoirs, parce qu’ils sont très détériorés. C’est quand même la route touristique, c’est la route du fleuve. C’est emprunté par des motocyclistes, des voyageurs», rappelle la mairesse de St-Irénée, Odile Comeau.
«On ne voit pas. On ne voit pas les automobiles qui viennent. Traverser c’est dangereux aussi pour les enfants», remarque un père de famille. «Les camions il faudrait qu’il n’y en ait pas», est d’avis un citoyen du secteur. «Si on veut aller prendre une marche, au bas du village, c’est dangereux», assure une femme. «Nous on considérait que ça faisait partie du charme de la place, mais je peux comprendre que pour les gens de la région, ça peut être plus difficile», concède un touriste montréalais.
Ce qui cause aussi des ennuis, ce sont les problèmes de drainage en bordure de la route.
«À l’heure actuelle, ce sont des fossés. La route est encore plus étroite. Au ministère, ils ont fait une étude. Ils ont convenu qu’il n’y avait pas de risque d’éboulis. La chaussée est détériorée, ça le ministère en convient», explique Odile Comeau.
Avec toutes les tempêtes cet hiver, et sa configuration difficile, cette route est loin d’être facile d’entretien pour le MTQ. Deux accidents sont justement survenus dernièrement, ce qui est loin de rassurer la municipalité.
«Je vous dirais que c’est le projet des citoyens de St-Irénée. C’est ce qu’ils réclament depuis longtemps. C’est un défi, c’est plusieurs, plusieurs millions de dollars», mentionne la mairesse.
La députée Émilie Foster est au fait de ces problématiques. Cette dernière assure que plusieurs options sont évaluées présentement par le MTQ, et qu’elles seront bientôt présentées à la mairesse.
