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Rapport de l’Institut de la statistique du Québec: la population continue de quitter Charlevoix-Est

Publié le 13 novembre 2020 à 16:21, modifié le 13 novembre 2020 à 16:21

Par: CIMTCHAU

Encore cette année, le Panorama des régions du Québec a été publié par l’Institut de la statistique du Québec. La MRC de Rivière-du-Loup y fait bonne figure, avec une croissance prononcée de sa population. La situation dans Charlevoix-Est est moins reluisante.

Charlevoix-Est attire bien des nouveaux arrivants. L’an dernier, 300 nouvelles personnes s’y sont installées… mais peu y sont restées.

« 25% va peut-être repartir pour plusieurs raisons. Souvent, ce sont des travailleurs étrangers qui leurs permis les contraints à repartir dans leur pays d’origine, » explique Jean-Victor Rossetti, du Service d’accueil des nouveaux arrivants (SANA).

En date du 1er juillet 2019, la MRC comptait moins de 15 300 habitants. Depuis quatre ans, 0,5% de la population a quitté la région; une tendance qui perdure depuis 2006.

« Pour la période précédente, on n’était pas dans une phase où il y avait beaucoup de projets. Là, il y a une effervescence de projets, » affirme Odile Comeau, préfet de la MRC de Charlevoix-Est.

Parmi ces projets, on compte l’agrandissement de l’hôpital de La Malbaie, qui, espère-t-on, attirera de la main-d’œuvre qualifiée.

« Les annonces du gouvernement pour le nouvel hôpital et les nouvelles écoles vont sûrement amener un nouvel essor, mais il ne faut pas oublier qu’on est une population vieillissante, » nuance M. Rosseti

La technologie pose également problème dans la région. La couverture cellulaire est plus souvent qu’autrement déficiente et l’internet haute vitesse n’est pas répandu sur l’entièreté du territoire.

« Il faut mettre en place des stratégies pour attirer et retenir des personnes. Il faut que la population augmente, » ajoute Mme Comeau.

Parmi ces stratégies, un jumelage entre les gens locaux et les nouveaux arrivants, pour éviter qu’ils se sentent isolés.

« Il faut que tu aies des gens dans ton réseau, si tu as besoin d’aide, si tu veux socialiser, ça prend un réseau pour vouloir rester à un endroit, » relativise Charline Gagnon, Agente de liaison interculturelle à la SANA.

L’objectif est que la proportion des nouveaux arrivants qui quittent la région passe de 25 à 10%, d’ici cinq ans.