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Un mariage touristique entre Les Éboulements et Saint-Irénée

Publié le 18 avril 2019 à 12:34, modifié le 18 avril 2019 à 12:34

Par: CIMTCHAU

Charlevoix est une région touristique très prisée au Québec. Toutefois, Saint-Irénée et Les Éboulements trouvent difficile d’attirer les touristes à séjourner dans leur municipalité. Comme elles sont voisines et que leur offre est complémentaire, elles ont choisi de s’allier, pour être plus convaincantes.

La route 362, aussi connue sous le nom de Route du fleuve, est très achalandée, surtout l’été. Deux des municipalités qu’elle traverse, Saint-Irénée et Les Éboulements, aimeraient que les visiteurs s’y arrêtent davantage. Elles se sont donc alliées pour créer un comité touristique.

«Le but, c’est de faire la promotion du secteur. Faire des projets porteurs, trouver des promoteurs, pour aider les hôteliers, faire venir les gens le plus possible. On veut qu’ils débarquent de leur auto, qu’ils voient les attraits, qu’ils vivent la 362. On vise beaucoup sur les réseaux sociaux; Instagram, Facebook. Mais on ne veut pas dédoubler de l’ATR. On veut faire les choses différemment», explique l’agent de développement touristique de l’alliance Les Éboulements/Saint-Irénée, Alexandre Tremblay.

Chaque municipalité a ses forces, mais elle devra également vanter les attraits de sa voisine aux touristes, pour qu’ils s’y déplacent. «Les Éboulements a beaucoup d’attraits, avec la Papeterie St-Gilles, le Musée maritime. Saint-Irénée, c’est le Domaine Forget, mais sa force, reste que c’est sa plage», avoue Alexandre Tremblay.

Un mariage entre deux municipalités est assez inusité, voire même rare. D’autant plus que Les Éboulements fait partie de la MRC de Charlevoix et Saint-Irénée, de Charlevoix-Est.

«C’est un peu historique. Il ne faut pas oublier qu’on est les deux participantes à l’Association des plus beaux villages du Québec. Nous, ça fait quelques occasions qu’on a de partage, parce que déjà, St-Irénée partage le camp de jour avec Les Éboulements, le Camp le Manoir. Alors il y a un peu de naturel», trouve le maire des Éboulements, Pierre Tremblay.

«Si on dépasse les limites territoriales, c’est tant mieux. Nous on a intérêt à le faire, pour étaler la présence du touriste aussi l’automne, l’hiver», est d’avis la mairesse de Saint-Irénée, Odile Comeau.

Le comité touristique élaborera une stratégie de développement sur cinq ans. Pour sa première année d’opération, il comptera sur 30 000$ du retour de la taxe d’hébergement de l’ATR et d’un investissement de 25 000$ par municipalité.