Le président de l’organisme Hubert Dupuis, est catégorique. La centralisation du système de santé est responsable  des divers problèmes observés dans la province au cours  des derniers mois:

« Nous pensons que la longue liste de problématique de soins de santé dans les différents hôpitaux du réseau de santé Vitalité témoigne que cette structure administrative ne fonctionne pas. »

Le président-directeur général du réseau Gilles Lanteigne rejette l’idée de décentraliser les prises de décisions :

« Ce que Égalité santé propose c’est un retour en arrière, une rétrogradation vers un modèle qui ne fonctionne plus. »

L’appui de la présidente du conseil d’administration Michelyne Paulin est sans équivoque :

« La gestion de l’équipe de leadership avec à la tête M. Lanteigne a 125% de la confiance de tous les directeurs. »

Le décès inattendu survenu samedi au CHR  est loin d’ébranler la confiance du directeur qui estime avoir bien réagi dans les circonstances :

« Ça été un évènement tout à fait inattendu et je me dois quand même de remercier plusieurs personnes. Les gens étaient là, les cadres avaient décidé de venir pour accueillir les familles et soutenir aussi les patients et aussi soutenir les employés. »

C’était la première réunion publique depuis que l’Ombudsman a déposé son rapport soulevant les mauvaises pratiques observées au CHR. Le directeur affirme que ces lacunes étaient connues depuis longtemps et qu’il a établi un plan pour les corriger. Il estime que plus qu’un changement de structure, c’est un changement de mentalité qu’il faudra opérer dans ce centre spécialisé en santé mentale. Et que ce changement risque d’être très long à instaurer.