Maxime Blanchette-Joncas, constate une discrimination systémique de la part d’Immigration Canada dans l’évaluation des demandes. Le système d’intelligence artificielle, qui a été mis en place, a refusé plus de 80% des candidatures provenant de pays africains depuis trois ans.

Selon Maxime Blanchette-Joncas, plusieurs jeunes « pleins de potentiel » voient leur candidature rejetée malgré les bourses d’études qui leurs sont octroyés en plus des recommandations du gouvernement du Québec. « C’est comme si on ouvrait pas les dossiers », compare le député. « C’est très difficile à comprendre. Il y a un grave manque de transparence dans ce ministère. »

Un comité d’enquête a été mis en place à partir duquel « des recommandations découleront », explique le député. « Le ministère pourra ensuite agir à partir de ces recommandations et, espérons-le, trouver une solution (…) à ce problème qui fait très mal aux établissement d’enseignement supérieur du Québec et à un marché du travail qui ne cherche qu’à trouver de la main d’oeuvre ».

« La suggestion qu’on fait pour bien sûr remédier à ce problème là c’est la mise en place d’un ombudsman, mais c’est pour assurer une plus grande transparence du système et bien évidemment pour les cas litigieux donc les cas qu’on qu’on comprend pas pourquoi il y a un taux de refus anormalement élevé », élabore Maxime Blanchette-Joncas.