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Réactions dans l’Est-du-Québec sur la levée des barrages

Publié le 29 avril 2020 à 18:05, modifié le 29 avril 2020 à 18:05

Par: CIMTCHAU

Québec a confirmé aujourd’hui que les barrages routiers seront graduellement retirés, dès lundi prochain. L’annonce est généralement bien accueillie par les élus municipaux du Bas-Saint-Laurent.

La Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord, Charlevoix et le Bas-Saint-Laurent seront les dernières régions du Québec à être rouvertes à la circulation, soit le 18 mai prochain.

Les élus bas-laurentiens se positionnaient, la semaine dernière, en faveur d’un déconfinement progressif.

« C’est une excellente nouvelle. On est bien content », affirme le président de la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent et préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé. « On avait faire part à notre députation, plus particulièrement à la ministre régionale Madame Proulx, de cet élément-là, de cette attente des élus municipaux bas-laurentiens. Aujourd’hui, elle nous a confirmé qu’elle nous avait bien écoutés. »

En Gaspésie, le préfet de la MRC de la Côte-de-Gaspé et maire de Gaspé, Daniel Côté, croit que le gouvernement du Québec devra avoir l’humilité de revenir en arrière, advenant une dégradation de la situation. L’élu croit qu’il y a encore une certaine inquiétude au sein de la population.

« C’est ça l’inquiétude principale de la population, c’est un peu de prêter le flanc à une relance de la propagation de la maladie », explique-t-il. « La clé dans tout ça, c’est le respect des règles de base. Si les gens continuent de se laver les mains, de garder des distanciations sociales appropriées, si les gens continuent de rester confinés s’ils ont des symptômes, ça ne devrait pas entraîner de grosse propagation de la maladie. »

Qu’en pensent les citoyens?

Les citoyens interrogés, peu après l’annonce, étaient plutôt partagés. Certains voient d’un bon œil le déconfinement géographique des régions et croient que la vie normale doit reprendre son cours. D’autres sont toutefois en désaccord.

« On aurait préféré qu’ils attendent un peu plus longtemps. Parce que nous autres, on n’en a pas [de cas] et on a peur que Montréal s’en vienne par ici », explique une dame de la région de Rivière-du-Loup.

Cette autre citoyenne adopte un propos plus nuancé : « Au moins, c’est dans 3 semaines. Mais s’il l’avait fait la semaine prochaine, je n’aurais pas été contente. »