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Première conférence des géoparcs canadiens à Percé

Publié le 29 juin 2023 à 11:50, modifié le 29 juin 2023 à 11:55

Par: CIMTCHAU

Du 23 au 25 juin, les représentants de tous les géoparcs canadien se sont réunis pour 3 jours d’échanges à Percé. Un grand succès pour cette première conférence. Le but affiché est d’encourager les géoparcs aspirants à devenir reconnus mondialement par L’UNESCO. Un défi relevé par Percé, il y a déjà plusieurs années.

Plus de 10 géoparcs mondiaux reconnus par l’UNESCO ainsi qu’une dizaine de candidats aspirants étaient à Percé cette fin de semaine. Un rendez-vous exceptionnel pour faire reconnaître aux yeux du monde entier des lieux avec une richesse géologique particulière. Chaque candidature est un processus long, mais les retombées d’une telle considération en valent la peine. L’organisation du premier congrès a été pensée, il y a plus d’un an, par les acteurs du site géologique de Percé.

Comme en témoigne Max Déck-Léger, organisateur du rassemblement. « Le but de cette conférence, c’est vraiment de faire des partages d’informations. Alors, on a tous les mêmes défis. On a tous les mêmes embûches pour la plupart. Alors on essaie de partager ces défis-là, se donner des trucs et s’entraider, pour faire rayonner nos géoparcs. »

Un scientifique est chargé de guider les candidats dans leurs démarches. Pour faire reconnaître un site comme patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est au candidat qui fait la demande de prouver l’intérêt scientifique et l’enjeu de préservation qui en découle.

Des candidats qui doivent prouver l’intérêt scientifique de leur territoirre

C’est le travail de M.Verpaelst, conseiller scientifique pour le réseau des géoparcs. « C’est vraiment une belle opportunité, pour les géoparc candidats d’acquérir un peu plus de connaissances. D’échanger avec les géoparcs mondiaux, qui sont désignés par l’unesco pour pouvoir profiter de l’expérience de ces de ces géoparcs. »

Chaque candidature à ses particularités, comme celle de Charlevoix.  Un territoire à la convergence du Bouclier canadien, des Appalaches et des basses-terres du Saint-Laurent. Une variété géologique intéressante qui forme un bon point pour l’Unesco.

Mais ce n’est pas le seul atout que compte Charlevoix pour séduire l’institut mondial, selon la coordonnatrice du projet, Félicia Corbeil-L’abbé. « Dans Charlevoix, on a un truc très spécial, qui est un astroblème. Donc c’est un ancien cratère d’impact météoritique. Un impact qui aurait eu lieu il y a environ 4 millions d’années. Ça ajoute donc un vraiment un véritable lien entre l’astronomie, entre tout ce qui se passe dans le système solaire et ce qu’on retrouve aussi sur terre. »

La candidature du mont Sainte-Anne à Percé a été pensée dès 2006. C’est ce qui a permis en 2014, la réalisation du projet à hauteur de 7 millions de dollars. Rendez-vous l’année prochaine pour connaître le sort des géoparcs canadiens aspirants à L’Unesco.