Attirer plus de cyclistes dans la région, c’est l’objectif de Tourisme Bas-Saint-Laurent. Environ 80 acteurs du milieu se sont réunis pour établir un plan d’action.

« On voulait réunir toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans le vélo. Les aménagistes de la MRC, les responsables vélos de certains territoires, puis des utilisateurs. Pour pouvoir réunir ces gens-là et identifier des pistes de développement », explique le pdg de l’organisation Pierre Levesque.

Lors de l’événement, le conférencier Guillaume Lavoie a prononcé un discours sur l’économie du vélo.

« Le dollar de vélo en tourisme, c’est un dollar qui pèse beaucoup plus lourd et qui laisse une empreinte beaucoup plus durable dans l’économie locale parce qu’il ne se dépense pas en voiture ou en carburant », souligne celui qui est aussi entrepreneur en politiques publiques.

Chaque année, au Québec, le cyclotourisme et le marché du vélo génèrent des dépenses de 1,2 milliard de dollars. Un potentiel économique que veut exploiter davantage le Bas-Saint-Laurent.

« On a toujours été identifié comme une région vélo. Donc, il ne faut pas s’asseoir sur nos lauriers, il faut continuer d’améliorer notre produit », affirme M. Levesque.

Une étude sur l’offre du cyclisme a été menée dans la région. Les résultats ont permis à Tourisme Bas-Saint-Laurent d’identifier ses forces et ses faiblesses.

« Le premier enjeu, c’est la gouvernance. Comment on peut organiser, se parler, se concerter de manière optimale. (…) Ensuite, c’est l’enjeu du développement. Sur quelles pistes on travaille pour pouvoir développer le vélo. (…) Troisièmement, c’est la promotion. On s’est rendu compte qu’il y avait peut-être une dichotomie entre certaines MRC, ce ne sont pas les mêmes termes », ajoute-t-il.

Le Bas-Saint-Laurent veut devenir une destination vélo incontournable au Québec et vise même attirer des touristes de l’international.