La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine sont souvent considérés comme étant le dernier bastillon du Parti Québécois. Dans le comté de Bonaventure, une figure connue se présente avec l’intention de raviver la flamme péquiste un peu partout dans la province.

Candidat péquiste depuis plus d’un an dans le comté de Bonaventure, Alexis Deschênes a grandi dans la circonscription et se décrit comme un gars de la place.

« J’ai eu une enfance près de la forêt, près du bois. On passait nos étés au bord de la plage ici. Donc, j’ai grandi comme Gaspésien. Je partais, en 4e année, de Saint-Jules et je venais à l’école primaire de Maria à vélo. », nous confie le candidat péquiste de Bonaventure.

Après des études secondaires à l’école secondaire de Carleton-sur-Mer, l’adolescent quitte la région… en ayant la Gaspésie tatouée au cœur.

« J’avais besoin de voir autre chose. J’avais dit à mes parents : peut-être dans quelques années, je reviendrai. Mais, finalement, ça a pris deux semaines et j’ai appelé mes parents en leur disant : je reviens à la semaine de relâche. Je m’ennuyais déjà. »

Lentement, il fait sa place dans le monde journalistique urbain. Travaillant, entre autres, comme correspondant à l’Assemblée nationale pour TVA. Par contre, en 2010, il en a assez.

« Alors, j’ai démissionné. Je suis allé à l’Université Laval. J’ai fait mon droit le plus rapidement possible. Ça a vraiment bien été. J’ai fini premier sur 300 étudiants. C’est la première fois que j’étais premier de classe. Disons que j’avais brûlé mes ponts, fallait que ça fonctionne. », lance, en souriant, Alexis Deschênes

Toujours mordu de politique, il se présente aux élections de 2014 dans Trois-Rivières. Le politicien échoue dans cette tentative, mais déménage en Gaspésie en 2015 et devient avocat à l’aide juridique de New Richmond.

« Je me suis tellement ennuyé de la Gaspésie pendant ma vie que je n’ai jamais le goût de quitter. Mais j’aurai une mission… c’est pour ça que je vais aller à Québec. Je vais aller là-bas pour mener des batailles. », promet le péquiste

Le petit garçon gaspésien devenu politicien puise dans ses racines pour propulser sa campagne.

« Quand j’étais petit gars à Saint-Jules, à peu près à 8 ans, quand je m’ennuyais, je prenais mon vélo et j’allais cogner à la porte des voisins et je leur disais : j’aimerais ça jaser. Alors, faire la campagne sur le terrain, c’est juste la suite de ce que j’ai toujours été. », conclue monsieur Deschênes