Les observations récentes des responsables de la marina révèlent l’ampleur de l’invasion. « Les chaînes, les bouées, les quais et même plusieurs embarcations sont désormais infestés par ces mollusques », rapportent-ils. Cette situation alarmante compromet non seulement la sécurité des installations, mais aussi l’expérience des plaisanciers qui fréquentent régulièrement la Marina de Cabano.

Des heures de travail acharné sont nécessaires pour retirer ces organismes indésirables des surfaces métalliques. Une opération qui implique des coûts considérables en termes de main-d’œuvre et de matériel.

« La richesse de la marina, ce sont nos quais d’acier qui nous servent de brise-lames », confie Mitch Rail, responsable du Club de yacht de Cabano. « Faire faire des quais comme ça aujourd’hui, je n’imagine même pas le montant que ça va nous coûter. » Cette incertitude financière pèse lourdement sur l’avenir de la Marina.

Le problème ne se limite pas aux frontières de la Marina de Cabano. Des traces d’ADN de l’espèce ont été découvertes dans huit lacs au Bas-Saint-Laurent.