« On a la vision que d’ici 2030 on soit la destination nature et affaire de l’est du Canada, » affirme le directeur général de Tourisme Bas-Saint-Laurent, Pierre Lévesque.

Québec injecte 6,2 millions de dollars pour aider ce secteur qui a énormément souffert durant la pandémie. Pour remonter la pente : on veut entre autres augmenter le nombre de touristes internationaux et bonifier l’offre tout au long de l’année.

« Je pense qu’on a le potentiel de devenir une destination internationale, » s’exclame la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne.

« On souhaite dépasser 5 milliards de devises étrangères, » indique la ministre du Tourisme Caroline Proulx.

« Vous savez qu’on travaille beaucoup avec l’aéroport de Québec pour rentrer des vols directs maintenant qu’on a signé avec Air France. À partir de mai prochain avec un volume qui va augmenter, » ajoute-t-elle.

« On est une destination; maintenant notre défi c’est de faire une transition quatre saisons, » fait valoir Pierre Lévesque.

Tourisme Bas-Saint-Laurent aura droit à 2,5 millions de dollars et un total de 3,7 millions sera investi pour soutenir des projets de développement de l’offre touristique.

Jusqu’à maintenant 6 ont été financés dans le cadre de ce programme. On parle d’un espace de découvertes gourmandes, d’un jardin-mémoire ou encore d’une plate-forme transactionnelle sur un site Web.

Un des éléments essentiels pour augmenter le nombre de visiteurs est de faire en sorte que toutes les entreprises complètent leur virage numérique.

« Je suis insatisfaite du nombre d’entreprises touristiques qui n’ont pas réussi à faire ce virage-là. Faut voir que les entreprises touristiques c’est des PPME, raison pour laquelle c’est important de venir soutenir nos ATR (associations touristiques régionales), » déplore Caroline Proulx.

Selon la ministre, seulement 25% des entreprises touristiques québécoises ont complété leur transition numérique.

Quant au sujet de l’heure, les hébergements de type Airbnb, un projet de loi est attendu d’ici la fin de la saison parlementaire, soit le 9 juin prochain.

« Le modèle a besoin d’être resserré, » affirme la ministre du Tourisme.

Pour le reste, Tourisme Bas-Saint-Laurent  compte mettre de l’avant les atouts de la région.

« On a beaucoup d’avantages notamment en tourisme d’affaires, en tourisme nature, » dit le président de Tourisme Bas-Saint-Laurent.

« On est une région qu’on pourrait dire de proximité donc la plus proche des régions éloignées, » ajoute-t-il.