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Petite-Rivière-Saint-François veut profiter de l’arrivée du Club Med

Publié le 15 novembre 2018 à 16:14, modifié le 15 novembre 2018 à 16:14

Par: CIMTCHAU

L’arrivée du Club Med au Massif de Charlevoix d’ici la fin de 2020 pourrait être une opportunité en or pour la municipalité de Petite-rivière-Saint-François. Une occasion qu’on ne veut pas laisser passer.

Promenade, halte touristique, esplanade; les idées sont nombreuses pour revitaliser le noyau du village de Petite-Rivière-Saint-François.

Pour un des citoyens présents à la consultation publique mercredi soir, une halte touristique serait un plus-value pour la municipalité.

« À même ce bâtiment-là, puisqu’on veut s’en servir, il y aurait des toilettes, parce qu’ici, on en n’a pas en tout temps. On pourrait s’en servir aussi sur un des murs pour favoriser les bicyclettes, les kayaks pour les apposer là», a-t-il raconté.

L’arrivée du Club Med et de 300 nouveaux emplois dans la région d’ici deux ans, créent une effervescence dans la municipalité.

« Il va y avoir de nouveaux emplois, donc des nouveaux résidents potentiels, il faut être capable de profiter de cette opportunité-là pour capter la population et leur offrir un cadre de vie intéressant », a expliqué l’urbaniste de la firme Atelier Urbain, Louis Mazerolle.

La municipalité a mandaté une firme spécialisée pour s’assurer de capitaliser sur l’arrivée du Club Med au Massif de Charlevoix.

«Éventuellement, ils vont finir par acheter une résidence, s’installer, former une famille, aller à notre école primaire», a renchérit le maire de Petite-Rivière-Saint-François, Gérald Maltais.

La consultation a permis aux citoyens de donner leurs impressions sur un projet futur mercredi soir. Après tout, ce sont eux qui devront vivre quotidiennement avec le nouveau développement.

« Souvent, on se nourrit à la fois des acteurs locaux et de la population, puis ça peut vraiment nourrir une vision d’avenir pour la municipalité», a reconnu le directeur de la firme en urbanisme, Louis-Michel Fournier.

Ce n’est pas la première fois que telle opportunité se présente pour le village qui compte environ 800 personnes. Il y a plus de 40 ans, la station de ski du Massif de Charlevoix voyait le jour. La municipalité n’a pas capitalisé sur l’attrait touristique.

« En terme de services, ils ont régressé. Vous rendez-vous compte, on n’a plus d’épicerie dans le village, on n’a plus de poste d’essence. Il n’y a pas de commerces», a tenu à rappeler Claude Lamothe, un des artisans qui a contribué à la naissance du Massif de Charlevoix en 1972.

Les citoyens devront attendre jusqu’en mai prochain avant de connaître le projet qui leur sera présenté.