Une centaine de bénévoles de différents organismes de la région composent les paniers de produits frais avec entre autres, carottes, banane et brocoli, d’une valeur de 20 dollars.  « C’est un beau mélange de personnes on a une belle chaîne ça roule bien »  indique Élaine Côté, la coordonnatrice du développement communautaire de la Commission des services régionaux du Nord-Ouest.  « C’est le mieux être bien mangé tout ça, mais parce que c’est un projet qui se fait ici alors les gens veulent encourager » estime Lise Ann Roussel, la maire de la Vallée-des-Rivières. « Ça l’aide aux gens à faire ça vu qu’on est gros ça va vite quand même je trouve ça vraiment le fun » « Intéressant de faire tout ça pour la communauté puis ça nous donne des crédits à l’école fait que ça nous aide beaucoup» racontent des étudiantes du Vitrail de Grand-Sault, bénévoles.

Plus de 700 paniers ont été concoctés pour cette deuxième commande de l’année. « Plus que le double du mois passe fait que les gens se sont bien adaptés à l’augmentation des sacs » ajoute Élaine Côté. « Ça été beaucoup plus que la dernière fois, mais ça été quand même vite » dit une étudiante bénévole.  « C’est tout un succès on est vraiment fière de ça » selon la maire.

Mangez Frais est la meilleure option pour réduire ses dépenses et consommer des produits locaux.  « Le besoin est là c’est sûr et certain c’est pour ça que ça répond à l’appel la belle coopération de divers secteurs qui sont impliqués dans le projet c’est ça qui fait que c’est un beau projet communautaire » poursuit la coordonnatrice du développement communautaire.  « Le monde aime avoir des paniers parce que c’est biologique ça vient de la terre de chez nous, c’est beaucoup moins cher de l’acheter comme ça » pense Armel Desrosiers, un bénévole des Chevaliers de Colomb à Saint-André.

Mais l’augmentation des commandes a été si rapide qu’elle entraîne son lot de défis. « Faut qu’on trouve des solutions surtout un pour le déplacement des sacs vers Grand-Sault fallait augmenter un camion fallait qu’on repense à la ligne d’assemblage tout changeait» conclut Élaine Côté.

La prochaine étape sera d’augmenter le nombre de produits offerts. Des rencontres avec les agriculteurs de la région sont déjà planifiées.