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Pêche au homard : Une saison de soulagement

Publié le 2 septembre 2022 à 16:37, modifié le 2 septembre 2022 à 16:37

Par: Félix Côté

Deuxième meilleure saison pour les pêcheurs de homards de la Gaspésie. Alors que 2021 était l’année record, la tendance se maintient malgré un début de saison difficile.

« Excellente depuis 5-6 ans ça va en augmentant parce que les premières années … Il fallait faire autre chose, on ne pouvait pas vivre juste de la pêche », remarque le pêcheur Sylvain Arsenault.

Il s’agit d’une saison exceptionnelle pour les pêcheurs des zones 19 et 21. En revanche, dans les zones 20a et 20b ont eu un début de saison plus lent, heureusement leurs craintes ont été soulagées grâce à la présence du crustacé avant la date limite.

« Donc, ça va bien en fait ça a équilibrer un peu le total des captures à quelques 200 000 près de l’an passé », décrit le directeur général du Regroupement professionnel des pêcheurs du sud de la Gaspésie, O’Neil Cloutier.

8 170 000 livres du crustacé ont été capturés. Il s’agit d’une baisse d’environ 2 % par rapport à 2021. Le profit a également baissé, l’année précédente les pêcheurs recevaient 8,35 $ la livre, en 2022 le prix au débarquement est réduit de 40 cents. Le maintien des prix du homard est une bonne nouvelle pour les pêcheurs puisqu’ils doivent se méfier l’augmentation de leurs dépenses comme l’essence et d’autres intrants nécessaires pour leurs pratiques.

« Ça devient un peu plus difficile puisque les coûts de transports évidemment aussi sont là en plus qu’on importe un produit. Alors importer de la macro par exemple  de l’Espagne en 2022 avec les coûts du pétrole qui ont explosé ça fait en sorte que le prix de la macro et beaucoup plus cher en 2022 », raconte M. Cloutier.

Les transformateurs aussi se réjouissent de la stabilité du marché. Les usines avaient été frappées par la chute du prix du crabe des neiges et le marché craignait une situation similaire pour le crabe.

« Suivant les capacités des consommateurs, ça se vend bien. Le homard vivant ça s’est super bien vendu pour la période il y en a qui étaient inquiet, mais les compagnies étaient inquiète aussi par rapport au départ, que ça allait faire comme avec le crabe, et je croyais qu’ils allaient arrêter d’en vendre, mais ce n’est pas le cas du homard ça s’est poursuivi et puis ça a bien sorti », explique directeur général, Association québécoise de l’industrie des pêches, Jean-Paul Gagné.

Malgré la bonne nouvelle, avec le confit en Ukraine, l’inflation, et une possible récession, les homardiers doivent opérer sur la corde raide. Rappelons que l’industrie de la pêche aux crustacés est nécessaire et qu’elle apporte énormément de retombés au Québec.