Le début de la saison de pêche au homard est assombri, ces jours-ci, par le triste événement qui a emporté la vie de deux pêcheurs ce weekend au large de Miscou. Au même titre que les enquêteurs qui cherchent à comprendre ce qui a pu se passer, parents, amis, citoyens et politiciens veulent des réponses.

« C’est sûr que c’est un gros choc pour nous autres, pour la communauté. On ne s’attend pas à ça, lorsque le début d’une pêche commence, on ne s’attend pas à ce qu’il puisse arriver des choses du genre. C’est un gros choc pour tout le monde « , explique le maire de Lamèque, Bernard Savoie.

Nous nous sommes rendus au quai de Miscou où plusieurs citoyens discutent du drame… Impossible d’avoir leur réaction à la caméra, mais plusieurs parlent d’un accident de travail qui s’est produit lors de la mise à l’eau des casiers à homard samedi matin. La première victime aurait été éjectée de l’embarcation où se trouvait trois pêcheurs dans le secteur 23, au large de l’Île Miscou. La seconde victime aurait sauté à l’eau pour secourir le premier pêcheur. On évoque un bris sur le bateau comme cause principale du drame. C’est toutefois le rapport du coroner qui devra confirmer ces rumeurs.

« La communauté en deuil certainement. Il y a des pêcheurs qui ne sont pas sorti le lendemain. Il ne pouvait pas. C’était un trop gros fardeau pour eux. C’est ça… », répond le maire attristé.

Les messages de condoléances affluent de partout. Les communautés de pêcheurs du Nouveau-Brunswick et de la Gaspésie sont particulièrement touchées par le drame. Ce genre d’événement tragique est rare sur les homardiers… même si les risques sont toujours présents.

« Ça n’arrive pas souvent. Mais, de temps en temps ça se passe. malheureusement, C’est ça qui arrive », se désole le maire Savoie.

Nous avons tenté de récolter des témoignages, mais la communauté de Miscou préfère faire son deuil loin des caméras. Nous avons quand même pu nous entretenir avec des proches de la famille qui nous confirme que les funérailles de défunts auront lieu jeudi à 11h.