Loïc Martel se promenait le long du quai de Trois-Pistoles mardi soir peu avant 8 heures, lorsqu’une équipe de paramédics est arrivée sur place. « Ça parlait de 2 naufragés qui seraient dans l’environ de l’île aux Basques. Et puis ils parlaient d’une chaloupe de 6 pieds, 2 personnes avec un gilet de sauvetage et puis ils ont laissé un message de détresse et après je pense que leur téléphone cellulaire a coupé ou quelque chose comme ça. » explique le témoin.

Selon la Garde côtière, deux citoyens ont pu transmettre l’information que leur chaloupe prenait l’eau avec leur radio VHF. Ils auraient affirmé avoir réussi à rejoindre la terre ferme mais ignorer l’endroit où ils se trouvaient. Prévenu en pleine séance municipale, le maire Jean-Pierre Rioux a embarqué sur son bateau avec le chef pompier et les paramédics pour les recherches.« On est parti à ce moment-là faire une recherche au nord des Islets d’Amour.(…) Mais il n’y avait rien de visible comme embarcation au départ. On est parti tout de suite vers l’Île au basque. (…) Revenant bredouille, on s’est dit on retourne, faut rentrer. »

Mercredi matin, les naufragés étaient toujours introuvables. « 16 pieds sur un fleuve là, faut être hasardeux pas mal, moi je n’irais pas là, une chaloupe de 16 pieds sur l’eau là ici non. En tous cas, ce n’est pas manquant dans mon milieu, dans ma marina donc ça ne vient pas d’ici. » ajoute Jean-Pierre Rioux.

La Sûreté du Québec a été appelée pour procéder à des vérifications terrestres. Un avion de recherche et un hélicoptère ont également été dépêchés en renfort. Mercredi après-midi, la Garde côtière a considéré qu’il n’y avait pas de vie en danger et a mis fin aux recherches. L’hypothèse d’un canular reste une éventualité.