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Nouveau-Brunswick : des conducteurs désavantagés par leur cote de crédit

Publié le 21 février 2024 à 16:17, modifié le 22 février 2024 à 07:57

Par: Mylene Thomas

Des assureurs automobiles du Nouveau-Brunswick utilisent la cote de crédit des clients pour fixer les primes. Une pratique qui est dénoncée par plusieurs. Elle désavantage de nombreux conducteurs, notamment les nouveaux arrivants.

La cote de crédit est utilisée pour calculer les primes et offrir des rabais aux conducteurs. Pourtant, les assureurs automobiles avaient un accord tacite de ne pas utiliser cette pratique. « On ne peut pas baser nos preuves d’assurances sur le sexe sur l’âge d’une personne son statut matrimonial à savoir si on est marié ou célibataire ce ne sont pas des critères que les assureurs ont le droit d’utiliser pour calculer note prime d’assurance auto » défend Michelle Pelletier, la défenseure du consommateur en matière d’assurances au Nouveau-Brunswick.

Certains sont défavorisés, notamment les nouveaux arrivants. Considérés comme des conducteurs à risque et sans expérience, ils se retrouvent sans historique de crédit. « Les prix sont quand même élevés donc j’ai dû faire un test pour avoir un permis apprenti et après je pourrais avoir une assurance quand même à un prix moins que le permis étranger », « ça coûte un peu cher nous on paye aux alentours de 180 dollars par mois», «les compagnies d’assurances ça coûte vraiment cher on peut payer un montant allant de 200 – 300 pièces par mois et même plus », « il devrait y avoir un taux de modalité pour l’assurance, mais dire qu’il faut passer beaucoup d’années pour avoir ça non ça ce n’est pas possible. On marche pour y aller, mais c’est très compliqué on n’a pas de bus il n’y a pas trop de covoiturages tout toujours dans le froid » racontent de nombreux nouveaux arrivants à Edmundston.

« Ces gens-là ne pourront pas bénéficier d’un rabais s’ils n’ont pas une bonne cote de crédit» estime Michelle Pelletier.

Le nombre de vols de véhicules dans la province, qui a bondi de 18 % en 2022 fait aussi exploser les primes. « Un bassin d’assuré tous les assurés payent pour quelques réclamations d’assurances, mais plus qu’il y a de vols plus que les réclamations augmentent » poursuit la défenseure du consommateur en matière d’assurances.

Plusieurs demandent une loi interdisant cette pratique et que les assureurs déterminent le risque en se basant sur le dossier de conduite.