La remorque permet de reproduire différentes situations d’urgence de façon réaliste. Plus d’une trentaine de pompiers, provenant du Haut-Madawaska jusqu’à Saint-Quentin et Kedgwick, se sont déplacés lors des 2 dernières semaines afin de se perfectionner. « La première semaine on a formé nos instructeurs, et la deuxième semaine on a commencé à former du personnel des services des incendies de la région. On essaye de créer le plus réel possible au niveau des attaques d’incendies que les services d’incendies voient. » , explique Charles Chiasson, chef du service d’incendies à Saint-Léonard.

« C’est pour aider aux nouveaux pompiers et aux autres pompiers plus vieux à faire de nouvelles techniques et démontrer de nouvelles choses. » , ajoute Daniel St-Amand, formateur et pompier à Grand-Sault depuis 22 ans.

Divers ateliers étaient offerts pour simuler des situations auxquelles les pompiers peuvent être confrontés. « On peut faire la pratique des échelles, on peut faire des pratiques sur les toitures, simuler les toitures, des trous de ventilations. On peut simuler du sauvetage avec les mannequins. On simule vraiment le travail dans les escaliers, les caves. » , indique M. Chiasson.

« Le roll over au plafond, le feu qui roule ca démontre que si tu te met debout ou à genoux dans différentes situations. Quand on rentre dans un feu on va à genoux. » , ajoute M. St-Amand.

Qu’ils soient relativement nouveaux ou plus expérimentés, chacun y a trouvé son compte. « C’est une bonne expérience pour les nouveaux et nous autres aussi on en apprend toujours avec ça, ce n’est jamais le même feu. » , explique Sandra Martin, pompière à Saint-Léonard depuis 16 ans.

« C’est mieux l’apprendre comme ça que lors d’un vrai feu. On peut faire des erreurs ici et ce n’est pas comme dans un vrai feu. » , mentionne Cody Veilleux, pompier à Clair depuis 2 ans.

« Ils allument un feu et tu vois comment ça marche vraiment pour éteindre un feu, tu vois plus. » , mentionne William Corriveau, pompier à Clair depuis 2 ans.

Avec une chaleur qui peut atteindre 500 degrés Celsius, les pompiers le confirment, il fait très chaud à l’intérieur. « L’adrénaline embarque, c’est plaisant. » , mentionne M. Corriveau.

« C’est chaud pas mal, ton habit devient chaud, tu sens la chaleur au niveau du visage, c’est chaud partout » , indique Mme Martin.

« C’est la chaleur, il fait chaud en maudit, plus chaud que dans le sud. » , indique M. Veilleux.

L’unité mobile fera le tour de la province à 4 reprises en 2023. D’ici la fin de 2022, les pompiers du Nord-Ouest auront l’occasion de s’en resservir encore une fois.