La caserne de pompiers du secteur de Saint-Basile est tombée sous les pics des démolisseurs jeudi matin. Elle était inutilisable depuis 2019 en raison d’une contamination. Le bâtiment était excédentaire pour la Ville. «Y’avait des rénovations qui avaient été faites dans les années 2000, mais une partie de la moisissure a continué à apparaître puis en 2018 on avait eu un rapport de sécurité NB  qui disait qu’on ne devait plus avoir d’employés qui travaillait là » explique le maire, Éric Marquis.

« Le bâtiment était rendu inhabitable à cause de sa contamination de l’air et aussi la structure, il y avait des faiblesses au niveau de cette structure et c’est un investissement majeur qui devait être fait à ce niveau-là » dit Jacques Doiron, directeur du service sécurité incendie.

Depuis janvier dernier, une partie des DSL de Saint-Jacques, Saint-Joseph et le village de Rivière-Verte sont rattachés au service de sécurité incendie d’Edmundston.   « On a refait l’optimisation au complet du service incendie d’Edmundston pour s’assurer d’avoir une bonne couverture partout. Le fait qu’on a Rivière-Verte nous permet de couvrir la partie Saint-Basile» ajoute Éric Marquis.

« Avec l’ajout de Rivière-Verte ça nous a aidés à combler des endroits qui n’étaient pas couverts, mais les autres couvrent déjà bien tout le territoire » selon Jacques Doiron.

Le site de l’ancienne caserne de Saint-Basile a été ciblé pour la construction de nouveaux logements. «Faut faire des vérifications au sol pour voir est-ce qu’il y a de la présence hydrocarbure dans le sol si y en a pas on va passer à la prochaine étape qui serait de développer un modèle de logements » révèle le maire.

Dans le secteur de Saint-Jacques, l’Association rurale du Nouveau-Brunswick déplore cependant ne pas avoir le même service de sécurité incendie qu’au centre-ville. « C’est impossible d’avoir le même service qu’au centre-ville même si c’est les mêmes camions les mêmes gens c’est que du côté privé les résidents paient plus cher d’assurance maison à cause de la distance à couvrir » commente Jules Bossé, président de l’association rurale du Nouveau-Brunswick.

Les pompiers sont maintenant affectés à trois casernes, Saint-Jacques, centre-ville et Rivière-Verte.