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Moule zébrée : une réglementation provinciale réclamée au N-B

Publié le 8 mai 2024 à 16:09, modifié le 8 mai 2024 à 16:09

Par: Mylene Thomas

Plusieurs organismes du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick continuent de lutter contre la prolifération de la moule zébrée. Ils souhaitent une intervention et une réglementation de la part du gouvernement provincial.

Après la découverte de moules zébrées vivantes dans la rivière Madawaska et le long du barrage hydroélectrique à Edmundston, en septembre dernier, plusieurs organismes s’inquiètent de la prolifération du mollusque. Ils réclament une intervention gouvernementale. « C’est d’avoir une réglementation uniformisée à l’échelle de la province » explique Clémence Mercille, agente de communication en développement durable. « Que l’enjeu soit une priorité pour le gouvernement provincial, on ne peut pas avoir un agent de l’application de la loi à chaque coin de rue » Charles ONeil Crites, président du CA, Société d’aménagement de la rivière Madawaska et professeur de chimie.

Mais aussi du financement pour l’installation de stations de lavage. Une seule dans la province est en service au Lac Baker et deux autres devraient être installées prochainement. « L’Ontario en ce moment dépense environ 250 millions par année juste pour régler les dégâts causés par la moule zébrée oui des stations de lavage c’est cher, mais moins cher que ce que ça va coûter d’ici quelques années pour régler les dégâts »  poursuit Clémence Mercille. « C’est vraiment là à court terme que le gouvernement du NB pourrait faire une différence » selon Charles ONeil Crites.

Le seul moyen pour empêcher l’espèce indésirable de s’implanter dans un plan d’eau, c’est de laver chaque embarcation avant de naviguer. « D’être sûr de ne pas transporter de la moule zébrée. Elle est à l’état de larve à ce moment-là donc microscopique on ne la voit pas »  révèle l’agente de communication en développement durable. « Oui le gouvernement a un rôle à jouer mais c’est aussi un problème collectif donc c’est à nous à chacun de nous de le faire » ajoute le président du CA, Société d’aménagement de la rivière Madawaska et professeur de chimie.

Les conséquences peuvent être catastrophiques. « C’est une question de temps et l’impact le plus important ça va être sur les installations hydro-électriques puis il va y avoir des coûts associés à ça » dit Charles ONeil Crites. « La faune native n’aura plus de nutriments. Ça peut venir bloquer les tuyaux qui sont dans l’eau, ça coûte vraiment des millions pour débloquer les infrastructures » indique Clémence Mercille.

Une lettre avait été envoyée à Fredericton pour sonner l’alerte en juin 2023. « Malheureusement on n’a jamais eu de réponses à cette lettre-là.  Les étapes qu’on prend en ce moment c’est bon pour la moule zébrée et ça va être bon pour les prochaines espères envahissantes aquatiques » conclut-elle.