Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Manque de main-d’œuvre dans le domaine de la construction résidentielle

Publié le 31 janvier 2019 à 15:24, modifié le 31 janvier 2019 à 15:24

Par: CIMTCHAU

Le manque de main-d’œuvre en région se fait sentir dans plusieurs secteurs. C’est maintenant aux entrepreneurs en construction résidentielle de sonner l’alarme. La pénurie d’employés qualifiés pourrait avoir d’importantes conséquences.

9 entrepreneurs sur 10 dans la construction résidentielles sont concernés par la pénurie de main-d’œuvre. Selon une étude menée par l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec, on pourrait assister à une diminution de 10% des mises en chantier dans les prochaines années en raison du manque de main-d’œuvre. Des besoins qui se font sentir au Bas-Saint-Laurent. « Oui, quand même un peu car ce n’est pas évident de trouver des personnes qualifiées surtout avec beaucoup d’énergie.» explique l’entrepreneur général Guy Sénéchal.

Selon l’APCHQ, les entrepreneurs devront s’ajuster. « Ils vont refuser des contrats, ils vont reporter des contrats ou ils vont augmenter la durée des contrats. On voit ici que cet élément a des impacts sur la productivité de l’entreprise, sur la possibilité de créer plus d’emplois et sur les retombées économiques qu’il peut y avoir dans les régions du Québec» ajoute François Vincent, vice-président des relations gouvernementales et des relations publiques pour l’APCHQ.

Le manque de main-d’œuvre se ressent également sur les bancs d’école. Au Pavillon de l’Avenir de Rivière-du-Loup, on remarque une diminution de 4 à 5 groupes d’élèves par année en charpenterie menuiserie, ce qui représente entre 80 et 100 finissants annuellement. La cohorte de cet hiver ne fait pas exception. Selon le directeur du Centre de formation professionnelle de Rivière-du-Loup, Benoît Ouellet, il y a de la disponibilité pour « 20 élèves, on en a 14 qui se sont présentés. Toujours 6 places sont disponible. C’est des programmes pour lesquels les salaires sont bons, les conditions de travail sont bonnes».

Selon certains, l’ajout d’un stage permettrait de préparer davantage les jeunes au marché du travail. « Ça prendrait un stage. Faudrait qu’ils arrivent, au milieu de la session, c’est un an et demi le cours, 1 mois deux mois, tu vas travailler avec un entrepreneur. Tu vois si tu aimes la job ou si tu n’aimes pas ça » explique Guy Sénéchal.

« Chez nous ont fait beaucoup de promotion dans nos écoles secondaires, on se promène un peu partout dans sur le territoire pour l’ensemble de nos programmes. On fait des activités portes ouvertes. On fait beaucoup de publicité aussi, on se sert des médias sociaux pour faire connaitre nos programmes» ajoute le directeur du Centre de formation professionnelle.