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Nouvelles

À l’université en 12e année

Publié le 29 mars 2018 à 11:30, modifié le 29 mars 2018 à 12:06

Par: CIMTCHAU

Partout dans nos régions, les finissants des écoles secondaires préparent  leur entrée au niveau postsecondaire l’an prochain. Toutefois, à Edmundston, des étudiants de la Cité des Jeunes auront une longueur d’avance puisqu’ils suivent déjà des cours universitaires.

Chaque mercredi, des  élèves de la Cité des Jeunes viennent à l’UMCE pour suivre un cours de grammaire.«C’est un cours gratuit qu’ils nous offrent, donc au lieu de le payer l’an prochain ou dans les années futures. On est aussi bien de le prendre tout de suite», partage l’une d’entre eux, Sarah Albert.

Cette année, ils sont 52 à avoir choisi de faire une entrée hâtive au Pavillon Simon-Larouche. «C’est ouvert à des étudiants qui sont à jour dans leurs programmes, qui ont les crédits nécessaires (…) et qui ont déjà une idée de ce qu’ils veulent faire à la sortie du secondaire», explique la directrice exécutive à l’apprentissage au District scolaire francophone du Nord-Ouest, Louise Morin.

Les crédits accumulés leur seront crédités s’ils sont admis à l’Université de Moncton. «Les étudiants qui suivent un cours universitaire arrivent en septembre avec déjà une bonne préparation pour la réussite de leurs études. Il y a aussi une stratégie de recrutement, précise la doyenne des étude de l’université, Pierrette Fortin. On souhaite qu’il choisissent un cours qui va faire partie de leur programme d’étude, de leur feuille de route.»

Les élèves partagent les bancs d’école avec d’autres étudiants universitaires.«On voit vraiment comment ça fonctionne dans une classe à l’université. Les enseignants comment ils fonctionnent. C’est une adaptation plus vite pour l’an prochain», mentionne Jaimie Caron, une élève de 12e année.

«Le système de notation, surtout en français. Perdre six points pour une petite erreur, il faut que tu étudies plus. Il faut que tu révises tes notes et ça c’est un petit challenge de plus», affirme Mathieu Landry.

Le défi, c’est aussi les heures d’étude supplémentaires qui s’ajoutent à celles nécessaires pour compléter leur cinq cours réguliers à la polyvalente. «Ça nous enlève un peu de temps pour faire nos devoirs à l’école. Si tu as un test, tu dois le prendre en considération les journées d’avant», ajoute Sarah Albert.