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Logements au Restigouche : un économiste donne l’heure juste

Publié le 15 juin 2023 à 14:47, modifié le 15 juin 2023 à 14:49

Par: Honorine Ngountchoup

Les besoins en logements sont criants partout dans la province… Entre autres, au Restigouche. Selon Richard Saillant il faudrait 250 supplémentaires par année pour offrir une stabilité à la croissance économique de la région. Ce chiffre prévisionnel tient en compte la situation démographique et ses mouvements migratoires qui la rendent la région particulière.

« Le Restigouche c’est la région qui a la population la plus âgée du Nouveau-Brunswick, pour avoir une croissance de population comme on a vu l’an dernier 0.5 % quand même importante, il faut accueillir énormément de nouveaux arrivants. » décrit Richard Saillant, économiste et consultant politique publique.

Les résultats et les détails de l’études viennent rassurer les élus et les propriétaires d’édifices qui voient, dans les conclusions de l’économiste, un guide pour leurs futures initiatives.
« On savait qu’il y avait une demande pour des logements mais là on l’a vraiment sur papier puis on peut promouvoir les entrepreneurs à venir construire dans notre région puisque la demande est là.» Denis McIntyre, maire adjoint de la municipalité Baie-des-Hérons.

« C’est encourageant de voir qu’on rentre dans des investissements assez Considérables au point de vue de temps, avec la croissance qui pleut arriver là ça nous donne plus confiance que l’investissements qu’on va faire on va être fructueux pour nous autre.» dit Rémi Fontaine, développeur de logement à Campbellton.

Pour la résolution de la crise du logement, les approches sont différentes. Certaines municipalités sont à l’avant-garde et d’autres procèdent avec prudence.
« Nous le village bois-joli on est déjà proactif, on veut construire 35 logements d’ici un an dans le secteur de balmoral, dans le secteur d’Eel River Crossing et dans le secteur de Dundee avec des entrepreneurs déjà rencontré.» annonce Mario Pelletier, maire du village Bois-Joli.

« Je ne vais pas faire 200 dans l’année-là parce que c’est dur pour le contracteur, pour le matériel aussi. Je pense qu’on va essayer de commencer avec comme 10 de 100. Je vais faire ça la première année, quand ce sera bon.» prévoit Brad Mann, président de CSRR.

Selon l’expert, des chantiers engagés simultanément dans les grandes métropoles pourraient créer de l’ombre aux initiatives des petites villes.

« Ça va être important de faire en sorte qu’on cible le plus possible le recrutement de nouveaux travailleurs de l’industrie de la construction. » suggère Richard Saillant.

À présent que les données sont disponibles, les municipalités sont prêtes à entamer des collaborations avec les investisseurs pour résoudre la pénurie de logements.