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Les voitures de la SQ dans Charlevoix maintenant équipées de défibrillateurs

Publié le 17 avril 2019 à 15:50, modifié le 17 avril 2019 à 15:50

Par: CIMTCHAU

Depuis 2013, des défibrillateurs externes automatisés sont déployés dans l’ensemble des véhicules de patrouille de la Sûreté du Québec. Charlevoix est l’une des dernières régions qui restait à équiper. Notre équipe a assisté, aujourd’hui à la formation des policiers.

Lorsqu’une personne subit un arrêt respiratoire, chaque seconde compte. Le défibrillateur externe automatisé peut faire la différence. Désormais, dans Charlevoix, chaque autopatrouille en sera munie.

« Un policier part en patrouille, maintenant, il a un nouveau coffre d’outils à amener, c’est le coffre avec le défibrillateur. C’est un appareil convivial, facile d’utilisation. Pas besoin de formation médicale exhaustive. C’est une marche à suivre qui est automatisée. Il y a des indications graphiques, ensuite, l’appareil donne des indications, des phases de massage», explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Louis-Philippe Bibeau.

« Il y a dix appareils dans Charlevoix qui sont ajoutés et au total, une trentaine de policiers qui sont formés», détaille l’adjoint au directeur des services professionnels du CIUSSS de la Capitale-Nationale, Sébastien Gaudreault.

Selon les statistiques, la technique du RCR, additionnée à la défibrillation, augmentent de 75% les chances de survie d’une personne en arrêt cardio-respiratoire.

« Au niveau de la région 03 (Capitale-Nationale), on a environ 350 arrêts cardiorespiratoires, par année. Charlevoix, plus spécifiquement, environ une vingtaine. Tout ce déploiement, si on est capable de sauver une seule vie, je considère que ça aura valu la peine», considère Sébastien Gaudreault.

« En tant que policier, mieux on est équipé, mieux on se porte. C’est une nouvelle corde à notre arc», est d’avis Louis-Philippe Bibeau.

Avec la plupart des ambulances de la région qui sont sous un horaire de faction, et non à l’heure, il arrive que les policiers arrivent avant les paramédics sur les lieux d’un accident. L’utilisation rapide d’un tel appareil peut faire toute la différence.

«C’est sûr que oui, dans des situations de personnes qui ont besoin d’assistance, on est appelé comme premier intervenant. Les policiers étaient formés au niveau du RCR, maintenant, on a le défibrillateur externe. C’est un gain pour la chaîne de vie. Le but étant d’assurer la protection de tous. Ça rentre dans notre mandat de protéger, de servir la population», rappelle le sergent Bibeau.  

L’ajout de 56 DEA dans la Capitale-Nationale et de la formation des policiers de la Sûreté du Québec de ce territoire est un projet évalué à 100 000$.