L’arrivée du Club Med à Petite-Rivière-Saint-François est un projet majeur. Certains citoyens gardent l’œil ouvert pour que les travaux soient faits dans les règles de l’art. Le ministère de l’Environnement aurait reçu deux plaintes qui auraient mené à une inspection et à un arrêt temporaire des travaux depuis plus d’une semaine.

«J’ai été informé qu’il y avait eu un avis de non-conformité. Mais je ne sais pas véritablement quelle est la non-conformité. Le Massif est en demande d’un nouveau permis. Je n’ai pas l’impression du tout que ça retarde les travaux», est d’avis le maire, Gérald Maltais.

«On se pose tous des questions. Ça aurait l’air qu’il y a du sable qui serait tombé dans des rivières et que ça fait tord aux poissons. Il en est toujours pas tombé tant que ça», se questionne une résidente du secteur.

Jusqu’à présent, c’est du déboisement qui a été fait pour construire une nouvelle piste qui va permettre de relier le complexe hôtelier au autres pentes. Difficile de savoir quand les travaux pourront recommencer. Groupe Le Massif est toujours en attente d’avoir les  conclusions de l’analyse du ministère.

Dans une déclaration écrite, Le Massif assure avoir respecté l’ensemble des procédures pour obtenir les autorisations nécessaires pour les travaux. Mais si des ajustements sont nécessaires, il s’y conformera.

«On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs. On a fait le choix de recevoir un Club Med à Petite-Rivière. Il va falloir qu’il soit implanté sur le territoire», rappelle Gérald Maltais.

Le conseil municipal de Petite-Rivière-Saint-François rencontrera justement Groupe Le Massif lundi prochain. Un point de presse est aussi attendu à l’automne sur l’avancement des travaux.