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Les ambulances souvent absentes à Saint-Léonard

Publié le 24 septembre 2019 à 13:00, modifié le 24 septembre 2019 à 13:49

Par: CIMTCHAU

Les découvertures ambulancières retiennent à nouveau l’attention au Nouveau-Brunswick. Elles seraient de plus en plus fréquentes à Saint-Léonard. Les paramédics seraient souvent appelés à se déplacer dans les communautés avoisinantes.

L’ambulance était absente à Saint-Léonard, lundi midi. L’unité avait quitté la localité tôt le matin pour aller remplacer l’équipe de Grand-Sault partie à Perth-Andover où il y avait un manque de personnel. «Avec le mouvement dynamique, leur système en place, si tu déplaces une ambulance dans une communauté, tu devrais pouvoir la remplacer par une autre. C’est ça la faille dans le système tout de suite», déplore le nouveau chef pompier de l’endroit, Charlie Chiasson.

Depuis juillet, il constate plusieurs irrégularités au garage d’Ambulance NB. «Des fois l’ambulance est là, pas de voitures à côté. Ça, ça veut dire qu’il n’y a pas de paramédic qui est en devoir. Des fois, c’est juste qu’il y a des autos là, mais il n’y a pas d’ambulance non plus. Ça veut dire qu’ils ont été stationnés ailleurs soit pour la soirée ou en couverture.»

La région a donc été laissée sans couverture, au profit de Grand-Sault où Saint-Quentin à plusieurs reprises.

Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit. On se rappellera de l’accident qui avait coûté la vie à Amélie Akerley à Saint-Quentin. Un poursuite a d’ailleurs été intenté contre Ambulance NB, le mois dernier.

Depuis cet accident fatal, la situation semble s’être améliorée au Restigouche-Ouest, mais cela semble se faire au détriment d’autres municipalités.

La situation sème le doute sur la capacité des équipes à répondre rapidement. «On y pense, mais qu’est-ce que tu veux qu’on fasse. On est dans le règne de monde de ça. Et en plus les petites places comme nous autres, on est les derniers toujours», affirme un passante.

«Si on a besoin du service, ils sont toujours prêts. Je ne pense pas qu’il y ait un problème avec ça», rassure un citoyen.

Dans le passé, les pompiers ont déjà été mobilisés pour intervenir afin de compenser une découverture. «On a déjà eu un appel pour un enfant, deux ans, en arrêt respiratoire. L’ambulance la proche était à 15 minutes de route», relate M. Chiasson.

Ambulance NB assure que le délai maximal de réponse de 22 minutes a toujours été respecté. Un porte-parole rappelle qu’aucune ambulance n’est assignée à une communauté spécifique. Les véhicules se déplacent pour offrir une couverture uniforme.

«On a plusieurs industries dans le coin où il y a un potentiel d’accidents graves. Nous autres, en tant que premiers répondants ou service d’incendie, on n’a pas vraiment l’équipement et la formation nécessaire», ajoute le chef pompier.

La municipalité a demandé sans succès une rencontre avec le gouvernement.