André Jobin compte parmi les instigateurs du Comité de reclassification des paramédics. Il estime que la situation des ambulanciers doit absolument changer. «Ça fait 11 ans dans le fond qu’on donne des soins aux patients, on en a tout le temps donné. On n’a pas été classifié du début dans la bonne classification», affirme-t-il.

Présentement, le Conseil des Syndicats hospitaliers représente les paramédics, ainsi que tous les travailleurs de soutien des hôpitaux. «En étant seulement 9 % d’une union qui contient 11 000 personnes il semble que notre voie n’est pas entendu», déplore l’ambulancier de Grand-Sault.

Le nouveau comité reçoit l’appui de 97% des travailleurs paramédicaux du Nouveau-Brunswick. «Là on est rendu au point où on a besoin d’être reconnu comme des professionnels de la santé, dans une union de professionnels de la sante aussi, revendique M. Jobin. La deuxième chose ce serait la parité salariale avec les autres premiers répondants, on parle de police et pompiers.»

Des études montrent que les risques d’effectuer une tentative de suicide pour les ambulanciers sont trois fois plus importants que pour les autres premiers répondants canadiens. Ils sont également plus nombreux à se blesser au travail.

«Je suis d’accord la dessus qu’ils aient une augmentation de salaire, pourquoi pas, ils le méritent, ils travaillent tellement fort», partage un citoyen. Tous les citoyens rencontrés appuient ces démarches.

Le nouveau comité espère que les paramédics obtiendront leur propre unité de négociation pour assurer le renouvellement de leur convention collective l’été prochain. «Ce n’est pas vraiment tourner le dos à l’union, c’est juste faire un pas vers le future pour une meilleure représentation des paramédics», assure l’instigateur du mouvement. Les représentants de ce dernier ont déjà amassé 11 000$ pour financer leurs activités et faire avancer la cause.

Un porte-parole du gouvernement affirme qu’en le ministre de la Santé a indiqué plus tôt cette semaine que le ministère de la Santé continuera d’examiner le Livre vert qui énonce 26 options, ce qui comprend un examen de l’échelle salariale des ambulanciers paramédicaux, des conditions de travail et de plus de possibilités.